Marion Norbert-Riberolle ressent les bienfaits de la Belgique

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Hervé Dancerelle - DirectVelo

Ce dimanche, Marion Norbert-Riberolle a pris la 19e place de la manche de Coupe du Monde Femmes de Namur, en Belgique (voir classement). Meilleure Française de la journée, l’Espoir 2e année termine du même coup sur le podium dans sa catégorie d’âge, seulement devancée par Ceylin Del Carmen Alvarado et Fleur Nagengast. L’occasion pour DirectVelo de faire le point avec celle qui réside désormais en Belgique.

DirectVelo : Ce podium chez les Espoirs, c’était l’objectif ?
Marion Norbert-Riberolle : Oui ! Après m’être loupée sur les Championnats d’Europe, mentalement, j’ai pris le temps de réfléchir et d’analyser tout ça. Depuis, ça va bien. Je sais que quand je suis bien dans la tête, les jambes suivent toujours. On travaille beaucoup avec toute mon équipe pour que je sois au top et je suis contente des résultats obtenus sur le terrain. Je sens la progression.

Comment as-tu géré ta course ?
J’ai pris un bon départ et je suis longtemps restée 2e Espoir, jusqu’à ce que je fasse une petite faute dans la descente. Mais c’est en prenant des risques que l’on apprend. J’étais très concentrée et j’avais vraiment de bonnes jambes. Encore une fois, je suis contente de mon travail. Depuis que je suis installée en Belgique, je sens la différence, notamment pour l’entraînement. J’ai changé beaucoup de choses dans mon travail : la diététique, l’organisation, l’entraînement… Et depuis, ça marche vraiment bien.

« PRATIQUER MON SPORT SEREINEMENT »

Tu as maintenant ton club de supporters !
J’ai super bien été accueillie par les Belges et ils ont créé un fan club hyper rapidement. Ca fait super plaisir. Être entourée de cette façon, c’est super. Être en Belgique, c’est la meilleure façon de progresser, avec de grosses courses tous les week-ends. Je préfère devoir me contenter d’une 15e ou 20e place en Belgique, en progressant, qu’aller gagner mes petites “coursettes” en France. Ce n’est pas le but. Je suis encore jeune et je veux vraiment progresser. Ce qui est sûr, c’est que je prends énormément de plaisir sur les cross belges. Chaque week-end, l’ambiance est exceptionnelle.

Est-il envisageable de te voir rejoindre la fédération belge à l’avenir ?
Je suis Française et je suis fière de l’être. C’est mon pays de coeur. Je suis en train de préparer un concours pour rentrer dans la police nationale en janvier prochain. Je veux simplement pratiquer mon sport sereinement et en étant bien dans mes baskets, mais je ne cherche pas à courir pour la Belgique. Je considère simplement que pour réussir, j’avais besoin de venir ici. Mais je le répète, je ne cherchais pas à changer de fédération en venant ici.

 

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