Valentin Bricaud, dans les pas du père

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

L’année 2018 marquait sans doute la dernière saison pleine de Valentin Bricaud dans sa carrière. Conscient de ses limites physiques, le sociétaire de l’UC Nantes Atlantique disputera encore quelques épreuves avec son club de coeur l’an prochain, mais il est désormais tourné vers sa future profession, et ce sur les traces de son père. DirectVelo a fait le point avec Valentin Bricaud en cette période de trêve hivernale.

DirectVelo : Que retiendras-tu de ta saison 2018 ?
Valentin Bricaud : J’ai eu la chance d’avoir un calendrier bien fourni, avec notamment mes participations au Tour de Bretagne et surtout au Tour de l’Avenir, qui restera comme la plus grosse course à laquelle j’ai participé. C’était une sacrée expérience et je suis très heureux d’avoir connu tout ça ! J’ai pu disputer de superbes courses toute l’année, comme Paris-Roubaix Espoirs également. C’était un truc de dingue et tellement intéressant !

Et en terme de résultats ?
Physiquement, j’ai pris de la caisse, et j’ai senti que j’avais plus de forces qu’avant. J’ai réussi à enchaîner sur les courses par étapes. Mais pour le reste, je n’étais pas forcément au niveau pour espérer peser sur les plus grosses courses du calendrier et vraiment faire la course. Au Tour de Bretagne, justement, j’ai senti que j’étais une jambe en-dessous des meilleurs. Mais j’ai pu me faire plaisir malgré tout et c’est déjà une belle victoire pour moi, car je ne m’attendais pas du tout à disputer une course comme le Tour de Bretagne. Je ne m’en sentais pas capable, mais j’ai tenu.

Tu ne seras plus Espoir l’an prochain…
C’était ma dernière année à haut-niveau, puisque je me suis lancé dans le DEJEPS depuis septembre dernier. Je suis au CREPS à Poitiers, une semaine sur deux. J’avais pris ma décision dès 2017 et je me suis finalement lancé.

« J’AI ENVIE DE CONTINUER L’AVENTURE AVEC EUX »

Tu n’espères donc plus rien sur le vélo ?
J’ai objectivement réalisé que je n’aurai jamais le niveau pour être cycliste professionnel. J’ai déjà commencé à me préparer à tout ça en travaillant au centre de formation de l’UC Nantes cette saison. Être de l’autre côté, en tant qu’encadrant ou que directeur sportif, m’a toujours fait envie, à travers sans doute le travail de mon père (Thierry Bricaud, actuellement directeur sportif de la Groupama-FDJ, NDLR). Je réfléchissais à cette possibilité depuis quelques années, et ça s’est donc concrétisé.

Courras-tu toujours en 2019 ?
Je porterai encore le maillot de l’UC Nantes Atlantique, mais je ne serai plus dans la DN. Je n’aurai plus le temps de faire des courses par étapes de trois-quatre jours. Je m’occuperai aussi, en parallèle, de la section Juniors du club, et j’irai voir les Cadets de temps en temps, notamment lors du Trophée Madiot. J’espère et je pense faire entre dix et vingt jours de course, mais essentiellement sur des épreuves de Toutes Catégories. Et pourquoi pas quelques Élites.

Tu citais à l’instant les Cadets et les Juniors du club : tu souhaiterais donc continuer de travailler avec l’UC Nantes Atlantique à l’avenir ?
Ce serait l’idéal pour moi et c’est effectivement ce dont j’ai envie. C’est un club et un projet qui me tiennent vraiment à coeur et j’ai envie de continuer l’aventure avec eux, mais de l’autre côté, j’aimerais partir sur du moyen voire du long terme avec Nantes, ce serait super.

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