Jérémy Lecroq : « J'étais là pour aider »

Crédit photo Jean-Charles Dancerelle - DirectVelo

Crédit photo Jean-Charles Dancerelle - DirectVelo

Jérémy Lecroq (Vital Concept CC) a remporté, ce dimanche, la 53e édition du Grand Prix de Lillers-Souvenir Bruno Comini (1.2), disputée dans le Pas-de-Calais sur une distance 181 kilomètres. Il a devancé dans un sprint à deux Yoann Paillot (Saint-Michel Auber 93). Le podium est complété par Alfdan De Decker (Lotto-Soudal U23). Voici la réaction du vainqueur recueillie par DirectVelo.

DirectVelo : Après un début de saison discret, ça semble aller bien mieux ?
Jérémy Lecroq : J'ai été plusieurs fois malade cette année. J'ai commencé ma saison plus tard que l'an passé. Les sensations n'étaient pas top depuis le début de saison, surtout que j'ai enchaîné des courses difficiles : le Tour du Haut-Var et la Classic de l'Ardèche. Je suis arrivé diminué, mardi, au Samyn. J'étais malade toute la semaine. J'étais là aujourd'hui pour aider Lorrenzo (Manzin) à gagner. Dans le dernier tour, il y a eu des attaques dans la première bosse du circuit. Nous n'y avions plus d'équipier car ils ont beaucoup roulé. J'y suis donc allé. Il fallait quelqu'un de l'équipe. Quand je me suis retourné, il n'y avait plus personne derrière. J'ai pris de suite des relais. Nous sommes allés au bout....

Tu te retrouves avec Yoann Paillot dans le final...
C'était un « bon gars » pour aller loin. Je l'ai de suite encouragé pour passer des relais. On se retrouve à deux pour la victoire. Il savait que c'était mal embarqué au sprint mais on sait jamais. Je ne lui ai pas laissé prendre un mètre. Il a lancé le sprint sans trop forcer. Il voulait que je fasse l'effort en premier. J'ai fait le sprint de mon côté.

« NOUS AVONS PRIS LE TEMPS DE BIEN FAIRE LES CHOSES »

L'équipe Vital Concept n'était pas présente dans l'échappée. Dans un premier temps, c'est surtout Saint-Michel Auber 93 qui a roulé derrière les échappés...
En début de course, nous avons essayé de prendre les échappées. Ils sont sortis, en costauds, à cinq dans la bosse (relire le direct). Nous avions laissé pas mal de forces auparavant, donc nous nous sommes faits avoir là-dessus. Nous avons pris le temps de bien faire les choses ensuite. Nous avons mis en place notre stratégie. Ça a marché... Nous ramenons la victoire.

Que représente pour toi ce succès qui connaît bien les Hauts-de-France ?
Je suis Parisien... enfin maintenant, je suis même Breton ! (rires) Peu importe où c'est, l'important reste de gagner. Je suis content. Je n'avais plus levé les bras depuis deux ans (le Grand Prix d'Avesnes-les-Aubert, en septembre 2016, NDLR). L'an dernier, j'ai eu quelques occasions mais je n'avais pas mis au fond. Je n'étais pas frustré car je savais que j'avais le temps. En étant Conti Pro, on se doit de gagner sur des épreuves de Classe 2 mais nous avons toute la pression sur nos épaules. C'est parfois même plus difficile de gagner ce type de course...

 

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