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Alex Kirsch: «Je me sens prêt»


Alex Kirsch n'est pas mécontent à l'idée de courir à nouveau le circuit Het Nieuwsblad. (Photo : wb-veranclassic-aqua protect)

Le coureur luxembourgeois de l’équipe WB-Veranclassic-Aquaprotect fait le point à la veille de la grande ouverture flamande du Het Nieuwsblad.

Alex Kirsch est d’avis que le nouveau tracé va permettre aux hommes forts de s’isoler bien avant l’enchaînement. Le Quotidien a pu s’entretenir avec lui.

Le Quotidien : Qu’avez-vous appris de votre reconnaissance du Het Nieuwsblad, mercredi?

Alex Kirsch : Le parcours est complètement nouveau et je pense que ça valait le coup de le reconnaître. Je suis passé sur des routes que je ne connaissais pas. Certes, on parle surtout de l’enchaînement Mur du Grammont et Bosberg, mais ce n’est pas le principal changement. Avant cela, il n’y aura guère de moments de récupération. La nouvelle partie avant le Molenberg sera déjà très sélective. C’est une succession de monts et de secteurs pavés. Et je pense que la course sera déjà lancée.

Vous pensez ainsi que la course prendra déjà tournure loin du final?

J’imagine, oui. C’est le style des classiques flandriennes de ces dernières années. J’ai mes idées dans la tête, mais il faudra qu’on en parle avec les directeurs sportifs qui ont plus d’expérience que moi.

Cela vous plaît?

Si j’ai de bonnes jambes, alors cela sera un peu plus simple. À condition d’être devant. Avant, il y avait beaucoup de secteurs où la course pouvait se regrouper. Là, ce sera plus compliqué. Et j’imagine que les grosses équipes seront en action très tôt. Je pense qu’il y aura un petit groupe de cinq ou six coureurs forts devant et, derrière, un peloton d’une trentaine de coureurs en chasse. Pour les petites équipes comme la nôtre, c’est là qu’il faudra essayer d’être. Mais je pense que la course sera décidée avant l’enchaînement mur du Grammont-Bosberg.

Les pavés seront secs, mais il fera très froid demain. Quelle influence peut avoir la météo sur la course?

Il faudra faire attention à l’alimentation, car on perd plus vite des forces par temps froid. Je l’ai encore constaté lors de la reconnaissance. Et lorsqu’on est dans une classique, on oublie de manger si l’allure est vive. C’est un aspect à ne pas négliger.

Quel sera votre statut dans votre équipe?

Je serai protégé. Mais il faut rester réaliste, il suffit de regarder la liste des engagés pour comprendre qu’on trouvera là un plateau semblable à celui du Tour des Flandres, à la différence près que Peter Sagan n’est pas là. Pour le reste, les Gilbert, Terpstra, Stybar, Vanmarcke, Van Avermaet seront tous là pour gagner. Il faudra d’abord qu’on veille à placer quelqu’un dans l’échappée. Après, avec Maxime Vantomne, on essaiera de faire le meilleur résultat possible. On sera déjà très contents si on se retrouve dans le peloton principal sur le final.

On se souvient de votre frustration l’an passé lorsque vous étiez resté coincé dans une chute dans le final…

Oui, j’attendais beaucoup de cette course. Bon, ça fait partie du jeu. J’étais d’autant plus frustré que Nieuwsblad est la course que je préfère.

Comment se sont passées vos courses de préparation?

Je suis monté en puissance même si cela avait mal commencé, car je n’étais pas assez remis d’un refroidissement pour prendre le départ de la Marseillaise. Ensuite, avec l’enchaînement Étoile de Bessèges, Tour de la Provence et Tour du Haut-Var, où je me suis échappé dans la première étape, j’ai bien travaillé et les sensations sont revenues. Il m’a juste manqué un petit résultat dans l’une ou l’autre étape. Mais cela reste compliqué pour moi quand une étape se termine par un sprint massif. Je me sens bien et prêt pour l’ouverture des classiques.

Denis Bastien

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