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Alex Kirsch: «Le vent empêchait tout»


Alex Kirsch. (photo: le Quotidien)

 Alex Kirsch, classé 35e samedi à Meerbeke, effectue un débriefing à la veille du Grand Prix Samyn où il sera plus ambitieux.

Alex Kirsch (WB Aqua Protect Veranclassic) a terminé 35e du circuit Het Nieuwsblad, samedi. Dimanche, il a reconnu quelques difficultés du Grand Prix E3, le 24 mars prochain. Mais dès mardi, il sera de nouveau à pied d’œuvre sur le Samyn et ses pavés…

Quel regard portez-vous sur votre course ponctuée par une 35e place à l’arrivée?

Alex Kirsch : J’ai fait ce que je voulais faire. Je me sentais bien, mais le résultat ne correspond pas forcément à mes sensations.

Pour quelles raisons?

Le vent qui soufflait de face, empêchait toute initiative. Cela a contribué à neutraliser la course. C’est aussi pour cela que sur le final, cela s’est regroupé. Et puis le sprint pour les places d’honneur fut très compliqué à gérer pour moi. Mais bon, je me suis consolé en constatant que j’avais de très bonnes sensations.

Ce vent dont vous parlez explique pourquoi les favoris ont semblé peiner à s’attaquer franchement?

Oui car dans les 30 derniers kilomètres, c’était très violent. Dans les roues, par contre, c’était plus tranquille. Quelquefois, on ne pédalait pas, on se laissait porter. Dans ces conditions, les attaques étaient impossibles. C’est l’impression que j’ai eue.

Le groupe de douze qui a éclaté ensuite aux trois kilomètres s’est pourtant détaché à la faveur du Mur de Grammont...

Oui, l’approche de cette difficulté, c’est assez terrible lorsqu’on est esseulé comme je l’étais. C’est toujours très difficile de faire les bons choix. Je ne pense pas que ça montait vite, mais si on se prend une cassure alors qu’on est au pied de cette difficulté, on ne peut pas être là pour accompagner les attaques. Finalement, il s’est passé pour moi le pire scénario que je pouvais imaginer.

Alors qu’à plusieurs on vous a vu assez fringant dans ce peloton. Comment vous sentiez-vous?

Très bien en effet. Avant le Grammont, lorsque nous étions sur les petites routes, tout allait bien. Je me suis efforcé de me replacer. De trouver les bonnes roues pour faire un minimum d’efforts et rester dans le coup. Il y a quelquefois des choix à faire. Mais oui, je me sentais bien.

Finalement, pour revenir au final avec l’enchaînement Mur du Grammont-Bosberg, ce ne sont pas ces deux difficultés qui ont fait peur aux gros bras?

Sûrement que si. Les grands leaders ont semblé avoir peur de se lancer. Je m’étais fait cette réflexion avant la course lorsque j’ai lu la liste des partants. C’était quand même aussi relevé que le Tour des Flandres, même si Peter Sagan n’était pas là. Il y a eu le vent et puis à l’approche du Grammont, tout le monde s’est regardé car tout le monde avait peur du Grammont. Donc, ça a bloqué la course alors qu’on pensait que cela aurait l’effet inverse.

Qui vous a impressionné?

Je dirais Stybar, Van Avermaet et Vanmarcke. Par contre, j’ai été surpris de voir que Quick-Step ne pouvait pas faire mieux.

La suite pour vous c’est le Samyn, mardi où vous aviez terminé deuxième l’an passé après une longue échappée avec Guillaume Van Keirsbulck qui vous avait battu au sprint…

Oui, j’y retourne avec des ambitions. C’est une course classée 1.1 et c’est sur ce genre de course que je dois réaliser des résultats. Les courses World Tour, c’est bien de montrer qu’on suit, mais je sais que ne peux pas partir avec l’ambition de l’emporter. Par contre pour l’expérience, c’est très bien. C’est pour ça que je suis quand même content de mon Het Nieuwsblad.

Denis Bastien

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