Louis Pijourlet : « Vendée U me faisait envie »

Crédit photo DirectVelo.com

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Louis Pijourlet a trouvé son équipe pour 2018. Alors qu'il comptait bien passer pro dans l'équipe de l'Armée de Terre, l'arrêt de l'équipe Continental l'a contraint à revoir ses plans. Longtemps dans l'attente de ce que pouvait lui proposer l'Armée, le coureur de 22 ans a finalement choisi de porter les couleurs du Vendée U. Le Champion d'Europe de poursuite par équipes a aussi été sélectionné, avec ses nouveaux coéquipiers Thomas Denis et Florian Maitre, pour le Championnat du Monde d'Apeldoorn (28 février-4 mars). En plus de la poursuite olympique, l'ancien sociétaire du CR4C Roanne devrait être engagé sur une discipline individuelle. "Toutes les épreuves m'attirent", assure-t-il, impatient de monter sur le vélo.

DirectVelo : Quand as-tu pris ta décision d'aller au Vendée U ?
Louis Pijourlet : La décision est toute récente, de la fin de semaine dernière. Après l'arrêt de l'Armée de Terre j'avais eu plusieurs contacts, notamment avec le Vendée U, grâce à la fédération. J'espérais pouvoir bénéficier de la même mise à disposition que les coureurs déjà en contrat avec l'équipe de l'Armée mais ça ne s'est pas fait, c'est pour cela que j'ai attendu avant de chercher. J'ai eu plusieurs propositions et jusqu'au dernier moment j'ai hésité avant de me décider.

« J'AURAIS EU L'IMPRESSION DE STAGNER »

Qu'est-ce qui a fait pencher la balance vers le Vendée U ?
Leur calendrier, leur professionnalisme, me font envie depuis que je suis Amateur. Je pense que c'est là que je vais pouvoir le plus progresser par rapport à ce que je pouvais connaître déjà. Je devais passer pro, ça ne se fait pas. Si je n'avais rien changé, j'aurais eu l'impression de stagner. Et par rapport à la piste, je sais que ça va bien se passer et c'est important pour moi.

Tu n'as pas essayé d'aller dans une Continental ?
Si, mais la dissolution de l'équipe de l'Armée de Terre est arrivée tard et je ne suis pas un coureur indispensable. Il y avait la question de la mise à disposition de l'Armée de Terre. Si je venais avec mon salaire, il y avait du monde intéressé, forcément. Je vais toutefois bénéficier d'un contrat militaire d'aide olympique (lire ici) qui va bien m'aider sinon ce serait difficile de continuer en Amateurs une cinquième année. Je serai plus serein pendant trois ans grâce à ce contrat.

LA MUSCULATION POUR LE DÉMARRAGE

Quel sera ton programme sur route ?
Je dois débuter ce week-end sur les Plages Vendéennes si on arrive à faire la mutation dans les temps. Le week-end suivant je serai de nouveau aux Plages avant le Championnat du Monde sur piste. Ensuite, on a parlé du Tour de Normandie, celui du Maroc. La participation à des courses nouvelles pour moi et à des Classe 2 m'a aussi attiré au Vendée U.

Tu n'as pas encore couru sur route, tu n'as pas peur que ça te pénalise pour le Championnat du Monde sur piste ?
Je verrai. C'est vrai que ce n'est pas la préparation, ne serait-ce que mentale, que j'avais espérée. Mais c'est comme ça, je vais faire avec. Dans les quelques confrontations directes que j'ai pu disputer, ça s'est plutôt bien passé. Mais ça a eu aussi un avantage : j'ai pu faire un bon cycle de musculation cet hiver, ce que je n'avais jamais pu réaliser. Pour un poste de démarreur en poursuite par équipes ça peut être bénéfique. Et je suis tellement soulagé que ça reparte, je n'ai qu'une envie c'est de monter sur le vélo.

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