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Jempy Drucker: «Christine peut viser une médaille»


Jempy Drucker s'est montré très à l'aise sur les routes belges. Il n'est battu que par Mads Pedersen (photo : Le Quotidien)

Quelques jours avant de reprendre la compétition, Jempy Drucker parle cyclo-cross, mais pas que…

Vendredi matin, le mauvais temps n’a pas eu raison de Jempy Drucker qui s’est entraîné pendant trois heures sous une pluie fine et glaciale «Pour me réchauffer, j’ai simplement roulé plus vite», explique-t-il.

Normal, c’est un vrai temps de flandrien. Presque un temps de cyclo-crossman! Mais ce dimanche, le coureur de l’équipe BMC sera dans l’avion en direction de Dubai, au moment du Mondial élite. Il raconte…

Allez-vous regarder les Mondiaux?

Jempy Drucker : En partie seulement car dimanche, je serai dans l’avion devant me mener à Dubai pour la reprise de ma saison.
Restons sur le domaine du cyclo-cross dont on sait que vous ne ratez quasiment rien. Votre regard sur le duel annoncé Van Aert – Van der Poel?
J’ai regardé la manche de Coupe du monde à Hoogerheide, dimanche dernier.

Comme toute la saison, van der Poel était au-dessus du lot. Mais j’ai remarqué comme tout le monde qu’après les deux premiers tours où il avait perdu 15 secondes, Van Aert a gardé le même écart. Ce qui veut dire ce que ça veut dire. Et sur un jour, qui sait? C’est la forme du jour qui commandera.

En cela, vous rejoignez Christine Majerus…

Ah, oui, je pense qu’elle est vraiment bien. Si on regarde ses dernières sorties, on voit qu’elle est proche du top 5, voire proche d’un podium. Moi, je la crois capable de créer la surprise. Pas pour l’emporter mais pour une place sur le podium.

Passons aux autres Luxembourgeois. Votre avis sur l’espoir Felix Schreiber?

C’est bien de voir qu’un jeune de son âge (18 ans) se destine au cyclo-cross et cherche à faire carrière. Il a fait de bons résultats. Je pense que son travail paye, ça va dans le bon sens et ça me fait plaisir. Ces dernières années, tous les espoirs choisissaient la route. Lui fait le choix du cross, c’est bien.
Il fallait remonter à vous pour voir un junior réussir un top 20 en Coupe du monde. Arthur Kluckers l’a fait deux fois (NDLR : il a terminé 14e à Hoogerheide, puis 19e à Zeven, plus tôt dans la saison)…
Là encore, ça va dans le bon sens et la fédération nationale fait du bon travail avec ces jeunes. Là encore, je suis ravi. Il faut que ça se poursuive. Et répéter ça avant de viser des top 10. Mais qui sait…

Passons à vous, comment vous sentez-vous avant la reprise de la compétition?

Très bien, au niveau de la condition, je me sens encore mieux que l’an passé.

Mais vous nous aviez déjà dit ça…

Mais c’est vrai. On avait remarqué que sur les épreuves préparatoires aux classiques comme Tirreno-Adriatico, je roulais pour le compte de l’équipe du kilomètre zéro à l’arrivée. Du coup, j’étais devenu un peu diesel. Alors on a changé les entraînements et ça m’a fait vraiment du bien. J’espère donc repartir sur de bonnes bases pour cette saison 2018.

Vous allez viser des étapes?

Beaucoup d’étapes devraient se terminer au sprint et même dans la plus difficile (la quatrième) qui se termine par une petite bosse, je vais essayer de me tester. Avec Dylan Teuns, Nicolas Roche et Loïc Vliegen, nous avons plusieurs cartes. On verra bien, mais j’aimerais bien réussir quelque chose même si c’est une course de reprise au soleil. L’idéal pour reprendre la saison. D’ailleurs l’an passé, on avait été surpris car on avait remarqué qu’en termes de dépense énergétique, les entraînements étaient plus durs que la course.

Cela ne sera plus le cas pour le Tour d’Oman qui suivra…

C’est vrai, c’est plus vallonné et plus disputé aussi. C’est parfait pour monter en puissance.

Denis Bastien

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