Une présentation du Tour ça donne des frissons, donc pour vous j’imagine qu’avec un départ de Vendée ça doit les donner le doublement.  Quel est votre sentiment à la suite de cette présentation ?

C’est toujours un bon moment de vivre la présentation du Tour. On revoit les images de l’an dernier, on est toujours un peu coureur dans l’âme donc ça fait vibrer. Effectivement, le parcours fait envie. Il passe en Vendée notamment à la Baule mais aussi et surtout en Bretagne. Il y a une arrivée à 20 kilomètres du centre de performance de l’équipe Vital Concept. Il y a de belles étapes dont une à Quimper pour Bryan Coquard. Forcément, ça donne envie. Maintenant, on sait que le menu il est là et que pour mériter d’être sur les routes en juillet, il faut être bon avant. Les coureurs le savent, Bryan a bien vu que pour être présent au départ, faire partie de cette fête et pourquoi pas gagner une étape mais il faut avant tout convaincre les organisateurs.

Vous avez annoncé que le mois d’octobre verrait peut-être l’arrivée d’un second partenaire aux côtés de Vital Concept, que ce qu’on peut dire au jour d’aujourd’hui ?

Il faut demander ça au dirigeant de Vital Concept (rire). On travaille en tout cas. On a une formule de montage financier avec un club partenaires, nos partenaires ne sont pas tous connus, mais presque. Le partenaire principal est forcément porteur de ce projet économique, voilà on avance. On travaille dans tous les domaines  et quand on aura l’occasion et ouvert nos réseaux sociaux on communiquera tout ça. On va très certainement mettre en ligne des choses à la mi-novembre. Et dans l’idéal, on présentera notre beau maillot le 23 décembre.

Aujourd’hui, qu’est-ce que vous pouvez officialiser comme partenaires  ?

Vital Concept pour le moment. On est que mi-octobre, on a encore beaucoup de travail. Le partenariat c’est aussi de l’accompagnement, la mise en place de l’annonce est très forte dans un partenariat. On a des vélos, on a un maillot, on a des coureurs, on a un budget, il n’y a pas de soucis. Je pense qu’il faut occuper le terrain comme on est une nouvelle équipe. Il faut faire les choses intelligemment et stratégiquement donc vous allez tout découvrir petit à petit.

On parlait de centre de performance tout à l’heure, dans la préparation de cette saison qui va être très importante, avez-vous déjà programmé des stages pour préparer le train de Bryan Coquard et aussi par exemple le contre-la-montre de Cholet ?

Oui effectivement. Avec Bryan on a l’occasion de se voir régulièrement dans l’année, il habite dans la région, certains de ses coéquipiers aussi. On va travailler sur ce genre d’exercices le train, les chronos par équipes. On a l’avantage et la chance d’être dans une région qui nous met à disposition certains outils, il y a un circuit automobile à proximité, on peut travailler sur de belles choses. On va travailler très vite, très fort et je crois que la cohésion va être très importante dans ce groupe pour ce Tour notamment. Il va falloir très vite trouver des automatismes et on va s’attacher à ça. C’est pour ça que dès le mois de novembre, il y a un stage de cohésion et ensuite on ira très vite sous le soleil espagnol pour travailler.

On parle beaucoup de Bryan Coquard, mais on a vu que Corentin Ermenault était pas mal sur le contre la montre, est-ce que l’année prochaine il aura un programme sur la piste ou alors uniquement sur route ?

Corentin a la volonté d’être champion olympique à Tokyo. Nous, on s’inscrit dans le même projet que lui. On ne veut surtout pas le freiner dans ses envies et ses rêves. Maintenant, il a aussi évoqué la volonté de faire plus de route et de pourquoi pas découvrir Paris-Roubaix cette année, on va l’accompagner dans cela. Il est fougueux, plein de vie, c’est un très jeune coureur qui est très talentueux, mais qui doit être canalisé. Il doit apprendre à cibler ses objectifs,et ça, c’est notre travail. On a beaucoup de jeunes talents dans cette équipe avec Patrick Müller, Tanguy Turgis. Nous avons de nombreux jeunes que l’on doit encadrer avec des spécialités différentes comme Adrien Garel qui fait de la piste aussi, ou encore Tanguy qui fait du cyclo-cross. Nous, on est là pour les accompagner et les aider à bien canaliser tout ça parce que toutes ces disciplines ne sont pas incompatibles à partir du moment ou elles sont bien programmées.