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[Cyclisme] Alex Kirsch aux Mondiaux de Bergen : « Je suis là pour faire le boulot »


"Je vais aider au mieux Bob (Jungels) et Jempy (Drucker)", confie Alex Kirsch. (Photo archives Julien Garroy)

Le Luxembourgeois avait participé aux Mondiaux de Richmond en 2015. Il revient très motivé.

Dans quel état d’esprit prendrez-vous le départ dimanche ?

Alex Kirsch : Je suis très motivé. Nous ne sommes que trois coureurs luxembourgeois au départ, mais nous avons une bonne équipe. Bob est très ambitieux, il est en grande forme, il y a moyen de très bien faire.

Quel sera votre rôle au juste ?

Je vais aider au mieux Bob (Jungels) et Jempy (Drucker). Moi, je n’ai aucune expérience sur cette longueur de course. Mais je me débrouille bien généralement sur ce genre de circuit, où il faut savoir se placer. Je pense que je peux être précieux pour les aider au mieux.

Vous vous voyez aller dans un coup ?

Non, c’est hors de question car je ne serais d’aucune utilité pour Bob et Jempy. Si je peux aider, c’est de rester le plus longtemps possible auprès d’eux. C’est vrai que l’idée aurait pu paraître sympa. Mais ce ne sera pas le cas. On a la chance d’avoir deux coureurs ambitieux. Il faut les soutenir.

Vous vous imaginez quel genre de course ?

C’est compliqué de répondre. Le circuit est technique, usant, mais la côte principale n’est pas très longue. L’effort ne dure que quatre minutes, pas plus. Il reste dix kilomètres entre le sommet de la bosse et la ligne d’arrivée. C’est quand même assez long. Si on regarde la course espoirs, il y a eu longtemps un gros peloton d’une centaine de coureurs puis lorsque l’allure s’est élevée, on a vu que cela s’était réduit à une trentaine d’unités dans le paquet principal.

En élite, il me semble qu’il y aura une plus grande densité encore. Je ne m’imagine pas vraiment qu’un coup puisse partir. À moins qu’une équipe ne décide de faire un gros forcing à environ 100 kilomètres de l’arrivée, mais je ne crois pas vraiment à ce genre de scénario. Beaucoup de favoris resteront dans un scénario de course d’attente pour surgir à la fin, au bout des 270 kilomètres de course. C’est une distance qu’on n’a pas vraiment l’habitude de faire…

Entretien avec Denis Bastien

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