Damien Touzé : « Motivé toute l'année »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Damien Touzé a  fait la course sur le Tour de Vendée. Présent dans l'échappée la plus dangereuse de la dernière manche de la Coupe de France-PMU, il échoue malgré tout dans sa quête de victoire au classement des jeunes. 14e de la Classic Loire-Atlantique en mars, le coureur d'HP BTP-Auber 93 a été présent tout au long de l'année. C'est d'ailleurs ce que retient le 6e du Championnat du Monde Espoirs de cette saison en Coupe de France : "ma régularité".

DirectVelo : Sur ce Tour de Vendée, tu t'es découvert loin de l'arrivée...
Damien Touzé : Ça a fait la guerre dans les bosses. Au moment où le peloton a fait rideau, je suis parti. Tout le monde était représenté jusqu'à ce que Nans Peters d'AG2R La Mondiale tombe. Mais une fois devant, je n'avais plus le choix. Je n'avais plus qu'à espérer que ça aille au bout. Il n'a pas manqué grand chose pour que ça bascule.

« IL FAUT COURIR POUR GAGNER »

As-tu des regrets à l'arrivée ?
C'est rageant mais il faut aussi courir pour gagner. Qui ne tente rien n'a rien. Je pense avoir fait une belle course. Je n'ai pas de regrets, ça ne sourit pas aujourd'hui mais ça peut payer pour l'année prochaine. J'avais de bonnes sensations. Si ça avait marché, ça aurait été le jack-pot.

Que retiens-tu de cette Coupe de France 2017 (4e au classement des jeunes, NDLR) ?
J'ai prouvé ma régularité sur des courses qui me correspondent. Je ne peux être que satisfait et j'espère faire mieux l'année prochaine au classement général.

« J'AIME CES COURSES SOUS LA PLUIE »

C'était facile de se remettre dans le bain après l'euphorie du Championnat du Monde ?
Non, les deux-trois premiers jours, c'était difficile. Et puis, je me suis dit qu'il ne reste plus que trois courses et que c'était dommage de tout lâcher là alors que j'ai une bonne condition après le mondial. Je me suis remis en route le mardi.

Quelles sont tes ambitions sur ces dernières courses ?
Il reste Paris-Bourges et Paris-Tours. A Paris-Tours, il y aura les grosses équipes. Les bordures c'est un peu la loterie au placement mais la forme est là. En plus, ils ont rajouté des bosses sur la fin de course (côtes de Beausoleil et de l'Epan NDLR). J'aime ces courses comme les classiques, sous la pluie.

En fin de saison, es-tu encore motivé ?
Je suis motivé toute l'année, pour aller m'entraîner et faire la course. Physiquement on sent que c'est la fin de saison, on est fatigué mais on adapte l'entraînement en fonction.

Mots-clés

En savoir plus

Portrait de Damien TOUZÉ