Rudy Barbier (AG2R La Mondiale) a remporté au sprint, ce jeudi, la 67e édition de Paris-Bourges (1.1), disputée sur 193,7 kilomètres entre Gien (Loiret) et Bourges (Cher). Il a devancé Marc Sarreau (FDJ) et Jérémy Lecroq (Roubaix-Lille Métropole). Retrouvez la réaction du vainqueur du jour, recueillie par DirectVelo.

DirectVelo : Comment vis-tu cette victoire ?
Rudy Barbier : Elle fait vraiment plaisir ! Cela fait longtemps que l'on était bien rôdé collectivement, et on n'arrivait pas à gagner... J'étais déçu, je me disais que ce n'était pas possible de finir la saison là-dessus. Et finalement, gagner aujourd'hui, ça fait vraiment plaisir.

« UN ABOUTISSEMENT DE CE TRAVAIL »

Comment as-tu géré ton sprint ?
Je savais que si j'étais dans la roue de Bouhanni, j'avais perdu. J'étais devant, et il ne m'a jamais passé. Julien (Duval) a pris les commandes aux 2 kilomètres, et je me suis dit qu'il allait finir par caler... Mais il a tenu. Il a fait un boulot énorme en me lançant aux 250 mètres. C'est tout lui, on le connait bien, il a une force de taureau, et ma victoire d'aujourd'hui, c'est aussi la sienne. On se connait par cœur, et aujourd'hui, cela s'est vu.

Tu te savais en forme...
Oui, et je l'ai été toute l'année mais je n'avais pas gagné pour autant. L'état de forme ne reflète pas tout. Avec AG2R La Mondiale, nous mettons en place quelque chose pour les sprints depuis un moment, Vincent (Lavenu) me fait confiance, tout comme le reste de l'équipe. L'emporter, c'est un aboutissement pour ce travail effectué. Je n'étais peut-être pas le meilleur sprinteur aujourd'hui, mais j'avais la meilleure équipe.

« SAVOURER CETTE VICTOIRE »

En plus, c'était un final que tu connais bien...
J'ai déjà fait 3e, 5e et 6e ici, donc oui, je connais bien cette course ! J'avais cette course dans un coin de ma tête, et c'est super de concrétiser cela par une victoire.

Cela te donne-t-il de la confiance pour Paris-Tours ?
Oui, forcément. Mais on va d'abord savourer la victoire d'aujourd'hui. Dimanche, ce sera une autre histoire.