Arnaud Pfrimmer : « Il n'a pas manqué grand chose »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Longtemps échappé sur Paris-Tours Espoirs ce dimanche, Arnaud Pfrimmer (CC Etupes) a été repris par le peloton dans les derniers kilomètres de l'épreuve remportée par Jasper Philipsen (voir le classement). Le Franc-Comtois âgé de 21 ans revient sur sa course avec DirectVelo.

DirectVelo : Que retiens-tu de ta course ?
Arnaud Pfrimmer : Passer la journée à l'avant était mon but sur ce Paris-Tours. J'avais manqué mon objectif au Tour de Lombardie la semaine passée, donc je voulais finir sur une bonne note. La seule chose que je pouvais faire pour me faire plaisir, c'était d'aller à l'avant. Et finalement, il n'a pas manqué grand chose pour qu'on aille au bout avec le groupe de six. On s'est vraiment fait plaisir.

« J'AVAIS LES GROSSES JAMBES »

Quand l'écart a dépassé quatre minutes, y as-tu cru ?
Un peu. Il restait une centaine de bornes, après, on pensait que ça allait redescendre. Quand on est parti à six, je me suis dit que si ça pouvait faire rideau derrière... Après, c'est bien revenu et on a compris que ça allait être dur.

Aucun regret aujourd'hui, alors...
Non, du tout. J'ai eu de mauvaises sensations toute la semaine, et même en début de course... J'avais les grosses jambes. Mais je me suis dit qu'il s'agissait des derniers kilomètres de la saison. Du coup, je n'ai pas de regret. Je me suis donné à 100% jusqu'au bout.

« IL Y AVAIT DU BEAU MONDE »

Quelle était la tactique au départ ?
On était plusieurs à devoir partir dans les coups. C'est tombé sur moi, donc tant mieux pour moi. Ils étaient trois devant (Petitjean, Verhofstadt, et Houbben), puis deux intercalés (Rapin et Dörrie). On est revenu avec Moncassin sur Rapin. Puis pendant un moment, je me suis retrouvé seul derrière le trio de tête. À ce moment là, deux coureurs (De Pestel et Acosta) sont revenus sur moi et on a réussi à faire la jonction. Une fois qu'on a été dix (Cam, Mariault, Burgaudeau, et Molly sont aussi rentrés), on a vu qu'il y avait du beau monde et que ça pouvait aller loin.

Quel bilan fais-tu de ta saison ?
Il est plutôt bon, même si je pense qu'il me manque quelques références. J'ai fait de belles courses, d'autres où j'ai quelques regrets. Maintenant, je sais à quel niveau je peux évoluer, et je sais que je peux progresser. Il me manque aussi une forme de régularité tout au long de la saison pour être au top. Cet hiver, on travaillera sur mon côté puncheur, et j'ai envie de travailler en montagne également.

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