Franck Bonnamour : « Pas de pause »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo

Membre de l'échappée du jour, et sorti dans les derniers kilomètres de la première étape du Tour de l'Avenir, Franck Bonnamour (France) n'est pas passé loin d'une première victoire d'étape. Distancé par le futur vainqueur à 2 kilomètres du but, le coureur français revient sur son étape.

DirectVelo : Aviez-vous ciblé la côte de Ménéac pour lancer l'échappée ?
Franck Bonnamour : On avait dit au briefing que ça pouvait casser là car les routes sont étroites et c'est dur de rouler groupé. C'est sorti en deux fois : d'abord avec Valentin (Madouas) qui a fait le grimpeur, puis avec les attaques des Colombiens. On s'est tout de suite bien entendu, et l'écart a grandi rapidement jusqu'à 4 minutes.

As-tu pensé qu'il y avait un coup à jouer pour le général ?
Les Colombiens étaient deux, et ils auraient pu jouer la carte de Bernal pour le général. Nous étions deux aussi, et on pouvait jouer l'étape comme le général. Du coup, le groupe s'est plutôt bien entendu jusqu'à l'entrée du circuit.

« JE COMPTAIS MES COUPS DE PÉDALE »

Comment as-tu géré les derniers kilomètres ?
Quand on est parti avec Eenkhorn et Asgreen, ça tournait très bien. Dans le dernier tour, je sentais que j'étais sec, donc je comptais mes coups de pédale. Quand le Danois est sorti, j'ai senti que je ne pouvais pas y aller.

Dans quelle condition arrives-tu sur ce Tour de l'Avenir ?
Je pense que je suis relativement frais sur ce Tour de l'Avenir. Ce qui change des courses pro, c'est le scénario de course. Ici, ça roule à bloc du début à la fin, il n'y a pas de pause ni rien, je n'en n'ai plus vraiment l'habitude, mais j'ai quelques jours pour m'y faire.

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