Simon Sellier : « Finir en apothéose »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Le Tour de l'Avenir a mal débuté pour Simon Sellier, victime d'une chute dans le final de la première étape ce vendredi. Le coureur du Vendée U vit cependant une belle période avec cette sélection inespérée - il remplace Mathias Le Turnier, initialement prévu et finalement « gardé » par Cofidis, et un contrat pro pour ces deux prochaines saisons avec Direct Energie. Le Vendéen a répondu aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : Te voilà au départ du Tour de l'Avenir...
Simon Sellier : J'ai eu du mal à y croire... C'est super. Je suis très motivé d'être ici. J'ai été très sérieux et j'ai fait le job depuis que j'ai appris que j'étais retenu. C'est la plus belle épreuve au Monde pour un Espoirs. Ça clôture de la meilleure des manières une carrière d'amateur.

« UN SOULAGEMENT »

Tu seras professionnel en 2018. Qu'est-ce-que ça représente ?
C'est un soulagement, c'est plaisant. Être professionnel était un objectif. Mais j'ai toujours envie de gagner d'ici la fin de l'année. Je n'ai pas encore levé les bras en 2017. Le fait de savoir que je serai pro l'an prochain va peut-être m'aider à trouver l'ouverture, du moins je l'espère. Pourquoi pas au Tour de l'Avenir ? C'est un objectif personnel de gagner une belle épreuve. J'ai envie de finir en apothéose ma carrière chez les amateurs !

Tu t'y attendais à signer ce contrat ?
Je n'avais pas de certitudes. Je pense avoir été régulier cette saison. Je suis là depuis début février, j'ai été présent sur mes objectifs personnels et ceux de l'équipe. Je suis régulier depuis mes débuts en Espoirs, j'ai aussi beaucoup travaillé pour l'équipe notamment lors de mes débuts... Je pense que tout ça me permet de passer pro sans avoir gagné en 2017. J'ai eu cette année cependant un coup de moins bien. J'ai repéré, seul en camping-car, toutes les étapes de la SportBreizh et ça n'a pas souri. C'est un petit bémol. Mais je suis parti ensuite dix jours en stage, et en vacances, avec ma copine du côté de Font-Romeu.

« PAS UN SPRINTEUR PUR »

Tu étais à peine né quand l'équipe Bonjour a vu le jour en 2000.... Toi le Vendéen, ça doit être quelque chose de passer pro dans une structure de ton département...
J'avais cinq ans en 2000. Quand il y avait eu le Tour de France à Challans, je me souviens avoir eu des dédicaces, notamment de Walter Bénéteau. Je regardais la structure avec des grands yeux, mais surtout le Vendée U dans un premier temps. Le rêve était bien sûr de passer pro. Mais je me remets toujours en questions. Il faudra être un bon pro désormais.

Tu seras un sprinteur chez les pros ?
Je verrai l'an prochain. Je ne pense pas me spécialiser dans le sprint. Je ne suis pas un sprinteur pur, je le sais. J'ai envie de bien passer les bosses. On verra mon programme. Je tâcherai de prendre du plaisir.

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