Stagiaires 2017 : interview découverte de Cyrus Monk (Cannondale-Drapac)

Stagiaires 2017 : interview découverte de Cyrus Monk (Cannondale-Drapac)

Comme c'est le cas tous les ans, notre rédaction se penche sur les futurs stagiaires, qui rejoindront les équipes World-Tour et Conti-Pro à partir du 1er août prochain. Et pour commencer cette série de portraits, c'est Cyrus Monk, le futur pensionnaire de l'équipe Cannondale-Drapac qui a accepté de répondre à nos questions.

 

Bonjour Cyrus, peux-tu tout d’abord te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Cyrus Monk, j’ai 20 ans, et je suis originaire de Drouin, qui se situe dans l’état du Victoria en Australie. Je cours actuellement pour l’équipe continentale Drapac Pat’s Veg Holistic Development team. 

Quand et comment as-tu découvert le cyclisme ?

J’ai commencé à faire du vélo lorsque j’ai eu 10 ans. Mon père avait pour habitude de m’emmener avec lui le samedi après-midi sur les courses, après mes matchs de foot australien et de hockey.

Quel type du coureur penses-tu être ?

Je crois que je suis toujours en pleine découverte à ce niveau...

Il y a quelques semaines, tu as signé un contrat de stagiaire avec l’équipe Cannondale, une surprise pour toi ou non ?

J’ai été appelé pour un rendez-vous avec Michael peu de temps après l’Herald Sun Tour, en février. A la base, c’était une surprise pour moi plus qu’autre chose, surtout dans le sens où je ne m’attendais pas à grand-chose, spécialement si tôt dans la saison. D’autant plus que j’étais un peu frustré avec mes résultats sur les grosses courses, et que je pensais que j’aurais besoin de plus de belles perfs’ sur ces épreuves. Heureusement, il s’est avéré que c’était assez pour que Cannondale-Drapac me remarque.

Quels seront tes objectifs pendant cette période de stage au sein du World-Tour ?

Une victoire d’étape ou un podium au classement général d’une course européenne est probablement hors de portée, mais si je peux avoir un peu d’exposition à l’avant en prenant une ou deux échappées, ainsi qu’aider l’équipe. Je pense que juste le fait d’engranger de l’expérience au plus haut niveau sera de toute façon bénéfique pour moi.

As-tu une idée de ton calendrier ?

Au jour d’aujourd’hui, il semblerait que je vais prendre le départ du Tour of Britain, ainsi que de quelques courses d’un jour en Italie.

Est-ce que tu ressens une quelconque pression quand au fait d’être performant pendant cette période pour avoir un contrat en 2018, ou est-ce que cette idée est assez loin de toi ?

Pour l’instant, j’essaie juste de me concentrer sur l’idée d’obtenir de bons résultats en Europe, mais également d’aider mes futurs co-équipiers à réaliser de belles performances. Je ne pense pas que ce soit une absolue nécessité pour moi d’obtenir un contrat en World-Tour en 2018. Je n’ai que 20 ans, et je sens que j’ai encore pas mal de temps devant moi. Cependant, le rêve de tout athlète est d’atteindre le plus haut niveau dans son sport, et l’opportunité de pouvoir le réaliser l’an prochain me rend impatient de saisir toutes les opportunités qui se présenteront lorsque je porterai les couleurs de Cannondale-Drapac en fin de saison.

Pour conclure, je crois que tu combines études et sport de haut-niveau, n’est-ce pas difficile parfois de jongler avec les deux ?

Je suis actuellement en licence de Sciences, avec une majeure en physiologie. Je suis en 3ème année, et j’espère donc valider cette licence en début d’année prochaine. Je peux mettre en relation de nombreux aspect de mon cursus avec le vélo, ainsi que de nombreux aspects de mon entraînement dans mes cours. J’espère pouvoir à un moment donné faire de la recherche dans le domaine de la physiologie, afin d’acquérir plus de connaissances dans les champs du sport et de l’entraînement. J’aimerais également utiliser mes connaissances pour entraîner des cyclistes ainsi que des athlètes sur la piste.

De manière générale, le plus important est d’être très efficace dans la gestion de son emploi du temps, ce qui signifie par exemple se lever tôt afin de s’entraîner avant d’aller à la fac le matin. Je ne pense pas que les études ont entravé mon entraînement, et je ne pense que j’en serais à ce point sans les études à côté. L’enrichissant personnel que j’en retire dépasse largement ce que j’aurais pu emmagasiner en faisant simplement du vélo à plein temps.

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