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Valentin Madouas : « Je la voulais ! »

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

Crédit photo Freddy Guérin - DirectVelo.com

Valentin Madouas (Team U Nantes Atlantique) a remporté ce vendredi après-midi la deuxième étape de la SportBreizh (Coupe de France DN1), courue sur 86 kilomètres entre Plougastel-Daoulas et le Mont Saint-Michel-de-Brasparts. Il a devancé Flavien Maurelet (GSC Blagnac Vélo Sport 31) et Clément Champoussin (Chambéry Cyclisme Formation). Le Champion de France lève les bras pour la deuxième année de suite au même endroit malgré des problèmes mécaniques qui l'ont forcé à sprinter assis.

DirectVelo : Quel est ton sentiment, quelques minutes après avoir franchi la ligne ?
Valentin Madouas : C'était une étape de folie, et un final incroyable. Dans les derniers kilomètres, j'ai eu un problème de dérailleur qui m'a handicapé : j'ai tordu ma patte de dérailleur, du coup ça sautait sans cesse, et j'étais obligé de rester tout le temps assis. Et malgré ça, parvenir à l'emporter quand même, c'est un truc de fou.

Cette étape au Mont Saint-Michel-de-Brasparts, c'était un objectif pour toi ?
J’espérais vraiment gagner ici. C'est une côte qui me convient bien, que je connais bien... J'ai mis tout ce que j'avais dans le final de cette étape, et le résultat est au bout, donc c'est formidable. C'est difficile de comparer cette victoire à celle de l'année dernière. Gagner en bleu-blanc-rouge, c'est absolument énorme, mais avec le maillot de champion de Bretagne, c'était aussi un symbole. Gagner au sommet du Mont Saint-Michel avec ces deux maillots, c'est quelque chose d'exceptionnel.

« J'AI VOULU ANTICIPER »

Comment as-tu géré ce final où tu étais attendu ?
En arrivant dans la dernière montée, je me sentais vraiment bien, et je voyais tous les autres coureurs grimacer. Je me suis dit "je suis plus frais que les autres", j'ai tenté ma chance à 4 kilomètres du but, et ça a fonctionné. J'ai eu un peu chaud quand les 3 sont revenus de l'arrière, mais je suis parvenu à les distancer un peu dans les derniers mètres. Je suis parti un peu au feeling, j'étais dans les premières places et je voyais que les autres avaient de plus en plus de mal à boucher le trou... Je savais que j'allais être marqué dans le dernier kilomètre, donc j'ai voulu anticiper en partant de loin.

Est-ce que le général est à ta portée ?
Je n'ai pas vraiment envie de me projeter sur le général pour le moment. J'étais venu pour gagner une étape, mon étape, et c'est maintenant chose faite. Pour le général, rien n'est fait. Je vais peut-être gagner quelques places ce soir, mais les écarts sont faibles donc tout reste jouable pour beaucoup de coureurs. La course est encore longue et difficile, beaucoup de choses peuvent arriver.

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