Johan Le Bon : « Je vis au jour le jour »
Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo
Johan Le Bon (FDJ) a remporté en solitaire, ce vendredi, la première étape des Boucles de la Mayenne (2.1), courue sur 187 kilomètres entre Saint-Berthevin et Ernée. Il a devancé Mathieu Van der Poel (Beobank-Corendon) et Clément Venturini (Cofidis) et conforte ainsi sa place de leader au classement général. Retrouvez les impressions du maillot jaune, recueillies après l'arrivée par DirectVelo.
DirectVelo : Comment as-tu géré ton étape ce vendredi ?
Johan Le Bon : Habituellement, quand on a le maillot de leader, on pense à le garder plutôt qu'à jouer l'étape. Ce n'est pas non plus un rôle auquel je suis particulièrement habitué. L'équipe a été très forte aujourd'hui (vendredi). On a également pu compter sur le soutien de Cofidis et Fortuneo pour nous aider à contrôler. Le quatuor à l'avant était très costaud, on a eu beaucoup de mal à leur reprendre du temps. Dans le final, Van der Poel a attaqué, et cela m'a fait un peu peur car c'est un très bon coureur. Dans la dernière descente technique, j'ai voulu prendre les devants pour éviter les chutes, puis j'ai accéléré jusqu'en haut de la bosse. Quand j'ai vu que j'avais de l'avance, j'ai tout donné jusqu'à l'arrivée.
Tu as donc douté quand Lilian Calmejane et Mathieu Van der Poel sont partis...
Forcément, j'ai eu un peu peur quand ils sont sortis. Ce sont deux très bons coureurs que l'on connait bien. Dans le final d'une étape, il ne faut surtout pas les laisser filer, et heureusement que j'avais une équipe très forte et soudée autour de moi. Beaucoup d'équipes avaient intérêt à rouler avec nous, mais malheureusement, peu ont collaboré. Il ne faut pas oublier qu'il y a 21 équipes au départ, donc quand deux coureurs partent, il y a potentiellement 19 équipes qui peuvent rouler derrière, donc on n'était pas spécialement paniqués.
« LA COURSE PEUT BASCULER AVEC LES BONIFS »
Ton attaque dans le final ne semblait pas préméditée...
Ce n'est pas vraiment une attaque "par hasard". Je voulais être à l'avant pour éviter les chutes, être bien placé et éviter de me faire piéger au jeu des bonifications à l'arrivée. C'est une course qui peut basculer grâce à ces bonifications, donc c'était important. Et comme je me suis senti plutôt bien, j'ai poursuivi mon effort.
As-tu repensé à ta victoire d'hier pour te donner confiance dans le final ?
Je n'y ai pas trop repensé. Je suis quelqu'un qui vit au jour le jour, donc je n'ai pas trop pensé au prologue. Je voulais avant tout garder le maillot jaune, et j'ai avant tout tenté de tirer un maximum de bénéfice de l'étape d'aujourd'hui.
DirectVelo : Comment as-tu géré ton étape ce vendredi ?
Johan Le Bon : Habituellement, quand on a le maillot de leader, on pense à le garder plutôt qu'à jouer l'étape. Ce n'est pas non plus un rôle auquel je suis particulièrement habitué. L'équipe a été très forte aujourd'hui (vendredi). On a également pu compter sur le soutien de Cofidis et Fortuneo pour nous aider à contrôler. Le quatuor à l'avant était très costaud, on a eu beaucoup de mal à leur reprendre du temps. Dans le final, Van der Poel a attaqué, et cela m'a fait un peu peur car c'est un très bon coureur. Dans la dernière descente technique, j'ai voulu prendre les devants pour éviter les chutes, puis j'ai accéléré jusqu'en haut de la bosse. Quand j'ai vu que j'avais de l'avance, j'ai tout donné jusqu'à l'arrivée.
Tu as donc douté quand Lilian Calmejane et Mathieu Van der Poel sont partis...
Forcément, j'ai eu un peu peur quand ils sont sortis. Ce sont deux très bons coureurs que l'on connait bien. Dans le final d'une étape, il ne faut surtout pas les laisser filer, et heureusement que j'avais une équipe très forte et soudée autour de moi. Beaucoup d'équipes avaient intérêt à rouler avec nous, mais malheureusement, peu ont collaboré. Il ne faut pas oublier qu'il y a 21 équipes au départ, donc quand deux coureurs partent, il y a potentiellement 19 équipes qui peuvent rouler derrière, donc on n'était pas spécialement paniqués.
« LA COURSE PEUT BASCULER AVEC LES BONIFS »
Ton attaque dans le final ne semblait pas préméditée...
Ce n'est pas vraiment une attaque "par hasard". Je voulais être à l'avant pour éviter les chutes, être bien placé et éviter de me faire piéger au jeu des bonifications à l'arrivée. C'est une course qui peut basculer grâce à ces bonifications, donc c'était important. Et comme je me suis senti plutôt bien, j'ai poursuivi mon effort.
As-tu repensé à ta victoire d'hier pour te donner confiance dans le final ?
Je n'y ai pas trop repensé. Je suis quelqu'un qui vit au jour le jour, donc je n'ai pas trop pensé au prologue. Je voulais avant tout garder le maillot jaune, et j'ai avant tout tenté de tirer un maximum de bénéfice de l'étape d'aujourd'hui.
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