Clément Orceau : « On n'en a jamais assez »

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Crédit photo Freddy Guérin / DirectVelo

Clément Orceau s'est imposé, ce dimanche, sur la 20e édition du Tour du Pays Lionnais (Elite Nationale), disputée autour de Montreuil-sur-Maine (Maine-et-Loire). Le coureur du Vendée U a devancé au sprint, après 170,2 kilomètres de course, Julien Trarieux (AVC Aix-en-Provence) et Adrien Garel (VC Pays de Loudéac). DirectVelo a recueilli la première réaction de celui qui décroche ainsi son cinquième succès de la saison.

DirectVelo : Voilà encore une belle journée pour toi et l'ensemble du Vendée U !
Clément Orceau : C'est clair que c'est toujours bien de terminer la journée comme ça après un gros travail de l'équipe. Toute la journée on a eu des gars à l'avant et nous derrière, nous étions plutôt tranquilles dans le peloton. Quand ça a cassé dans la grosse bosse au kilomètre 90, nous étions encore tous devant. On a vraiment passé une bonne journée avec un collectif où tout le monde était à 100%. On décroche la victoire et c'est parfait.

« ON AVAIT CONFIANCE EN EUX »

Finalement, l'équipe a toujours semblé maître du jeu ce dimanche avec notamment une supériorité numérique dans la grande échappée de 26 coureurs...
C'est aussi pour cela qu'on ne s'est jamais affolé à l'arrière. Dans le peloton, on était sûr de la force des gars de devant (Florian Maitre, Axel Journiaux et David Rivière, NDLR). Ils avaient tous la bonne patte et on avait confiance en eux. Sinon, on avait d'autres gars qui étaient prêts à sortir dans le final s'il l'avait fallu. Et puis j'étais donc là en cas d'arrivée au sprint, sans oublier Simon Sellier.

Quand as-tu compris que ça allait se terminer au sprint ?
Au premier passage sur la ligne, je suis venu parler avec les coureurs de l'équipe et ils m'ont tous fait comprendre que ça allait arriver au sprint et qu'il ne fallait pas que je baisse les bras. J'ai vraiment compris dans le dernier tour que ça allait être un sprint avec certitude. La route était légèrement abimée dans le final alors il fallait que je reste vigilant. On a bien joué le coup avec tous les mecs de l'équipe qui étaient encore frais qui sont restés à l'avant du peloton. J'avais encore Emilien Jeannière et Simon Sellier avec moi dans les tous derniers kilomètres.

« SANS PRESSION »

Gagner aujourd'hui était aussi l'occasion d'effacer la déception de samedi, sur le chrono par équipes de la Coupe de France ?
C'est sûr qu'on aurait aimé gagner hier (2e, NDLR) et on était quand même un peu déçu donc on voulait gagner ici pour finir le week-end en beauté. C'est chose faite.

C'est une sorte de revanche ?
Oui quand même car se faire battre à domicile, c'est toujours décevant. D'un autre côté, il faut aussi se dire que c'était mieux de terminer deuxième que cinquième. On a quand même passé un bon week-end et maintenant, il faut que ça continue jusqu'à la fin de saison.

D'un point de vue personnel, c'est déjà ton cinquième succès de l'année...
Le début de saison est bien réussi mais j'espère que ça va continuer et que ça ne va pas s'arrêter ici. On n'en a jamais assez donc j'espère continuer comme ça. Je vais continuer à me faire plaisir sur le vélo, sans pression. Maintenant, ce n'est que du plus. Ce sera d'ailleurs sur Paris-Arras (A Travers les Hauts-de-France de son nouveau nom, NDLR) puis Paris-Roubaix.

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