Benoît Cosnefroy : « Dans le bon tempo »

Crédit photo Guy Dagot - www.sudgirondecyclisme.fr

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Benoît Cosnefroy a très peu couru depuis le début de saison. Avant de prendre part ce mercredi au Rhône-Alpes Isère Tour (2.2), il compte huit jours de course. Son plus mauvais résultat ? 34e de Paris-Troyes, en classe 2. Il a notamment terminé 2e du Bédat, 7e du Tour du Lot-et-Garonne, 13e du Tour des Flandres Espoirs, 17e de la Kattekoers ou encore 28e de la Classic Loire-Atlantique, face aux pros. Des résultats corrects mais le futur coureur d’AG2R La Mondiale entend désormais lever les bras. Le Normand fait le point pour DirectVelo.

DirectVelo : Que penses-tu de ta première partie de saison ?
Benoît Cosnefroy : C’est mitigé. J’ai envie de gagner des courses avant de passer professionnel, et je n’ai pas encore réussi à le faire en 2017 même si j’avais une bonne forme physique. Je n’ai que huit jours de course... et j’ai n’ai pas vraiment pu jouer ma carte personnelle. Je sens que je suis marqué sur la Coupe de France DN1. Mais c’est à moi de gérer ça différemment et de trouver les solutions.

« POSSIBLE DE FAIRE UN RÉSULTAT AU RAIT »

Qu’as-tu envie de retenir de ce premier cycle ?
Ma participation aux deux Classiques belges de la Coupe des Nations. C’est un monde que je ne connaissais pas… C’est une pression et une ambiance particulières. J’ai découvert une autre manière de courir par rapport à la Course de la Paix, une autre manche de la Coupe des Nations, que j’ai disputée à deux reprises. J’ai été acteur sur ces deux Flandriennes contrairement à Paris-Roubaix, où j’avais subi lors de ma première année Espoirs.

Ton deuxième cycle débute ce mercredi avec le Rhône-Alpes Isère Tour. Tu te sens capable de lever les bras cette semaine ?
J’aborde cette épreuve avec la même envie que sur n’importe quelle course. Ce n’est pas parce que je suis en DN1 et que nous allons courir contre des pros que je dois m’interdire de penser à une victoire. L’an passé, j’ai terminé dans le Top 15 des quatre étapes et 6e du classement général. Je sais que c’est possible de faire des résultats sur cette épreuve. Je pars avec des ambitions. Je ne dis pas non plus que c’est le plus gros objectif de ma saison car je n’ai pas couru depuis le Tour du Lot-et-Garonne, disputé le 16 avril. J’ai de la fraîcheur et je me suis préparé mais je suis en reprise.

« J’AFFECTIONNE LE PARCOURS DU RAIT »

Tu te sentais bien à l’entraînement ces derniers jours ?
Je n’ai jamais de bonnes sensations à l’entraînement… Je n’ai pas fait vraiment d’intensités excepté lors du mini-stage chrono par équipes, mais ce sont des intensités longues réalisées dans ces cas-là. Je me sens cependant dans une bonne dynamique. Je suis dans le bon tempo.

Que t’inspire le parcours du Rhône-Alpes Isère Tour ?
C’est un parcours que j’affectionne. C’est moins difficile qu’une Ronde de l’Isard, où il y a des arrivées au sommet… Le RAIT est vallonné sans être trop dur. Clairement, c’est le type de parcours qui correspond à mes qualités de puncheur. Mais je ne sais pas encore si je suis un coureur de courses par étapes ou de courses d’un jour.

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