Louis Pijourlet : « Attaché à ce double projet »

Crédit photo Jean-Michel Ruscitto - DirectVelo

Crédit photo Jean-Michel Ruscitto - DirectVelo

Moins d’une semaine après les Championnats du Monde sur piste, Louis Pijourlet s’offre le titre de Champion de France Universitaire, un premier maillot tricolore pour l’étudiant à Lyon II en troisième année de licence de psychologie. Le coureur du CR4C Roanne a réglé au sprint un groupe de dix coureurs (le classement) après une course disputée à La Barben (Bouches du Rhône) sur un circuit complètement plat. Il revient pour DirectVelo sur ce titre.

DirectVelo : Que représente ce titre pour toi ?
Louis Pijourlet : C’est important ! En plus c'est le premier car j’avais déjà eu des médailles sur la piste mais je n’avais pas encore gagné. Je suis content. C’est aussi une manière pour moi de remercier la fac car j’ai été souvent absent cet hiver avec les Coupes du Monde sur piste et ils ont toujours été compréhensifs. La dernière fois juste avant les Mondiaux, je leur avait dit que j'étais dispo à 100% pour les cours puis je suis parti à Hong-Kong suite au forfait de Sylvain Chavanel... C’est une manière de participer à la vie étudiante et de montrer mon attachement à ce double projet.

UNE BONNE MANIERE D’EVACUER LA PRESSION

C’était un rendez-vous prévu dans ta saison ?
Comme je suis rentré mardi de Hong-Kong (où il a disputé la poursuite individuelle, NLDR), je suis venu ici au dernier moment. J’ai été un peu assisté tout le week-end, je suis descendu avec des amis. Je suis remonté sur le vélo hier (vendredi) après une semaine de coupure mais parfois c’est comme ça que ça marche le mieux. C’est une bonne manière d’évacuer la pression des mondiaux (lire ici) et d’oublier un peu les partiels qui vont vite arriver !

Pour en revenir à la course, la décision s’est faite dans les vingt derniers kilomètres…
On a roulé très vite pendant la première heure, le compteur n’est quasiment jamais descendu sous les 50 km/h. Il n’y avait pas assez de vent pour faire la différence mais ça usait quand même dans les parties avec le vent de côté. Dans les vingt derniers kilomètres plusieurs groupes sont sortis, je sentais que c’était en train de plier et l'échappée avec deux coureurs d’Aix et de Dijon est sortie à ce moment.

« SANS LA PISTE JE N’AURAIS PAS TENU »

Comment s’est déroulé le final ?
Le peloton était à 15 secondes mais Mathieu Rigollot (SCO Dijon) a passé de gros relais qui nous ont permis de rester devant. Dans le sprint, j’ai évité les accrochages et j’ai vraiment senti le travail fait pour la piste ces dernières semaines. C’était un effort lactique et je sentais que je pouvais en remettre si quelqu’un revenait à ma hauteur. Sans la piste je n’aurais peut-être pas tenu.

Le retour sur la route est réussi ?
C’est une nouvelle période qui commence avec de belles échéances qui arrivent. Il y aura Paris-Mantes le week-end prochain puis des courses de plus en plus difficiles avec la Ronde de l’Isard, par exempLe.

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