Flavien Dassonville : « Pas un cadeau pour mes coéquipiers »

Crédit photo Olivia Nieto

Crédit photo Olivia Nieto

Flavien Dassonville (HP BTP-Auber 93) a dominé ce mercredi la 2e étape du Tour de Bretagne (2.2), disputée sur une distance de 202,7 kilomètres entre Saint-Launeuc et Saint-Pol-de-Leon. Le Picard signe ainsi son troisième succès de la saison (voir ici). Après le podium protocolaire, le nouveau leader du Tour de Bretagne a répondu aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : T'attendais-tu à un tel scénario ?
Flavien Dassonville : Pas spécialement. Personnellement, je n'avais pas de très bonnes sensations en début d'étape. Avec le mauvais temps, c'était vraiment usant. Le rythme était élevé. Les sensations sont revenues. J'étais dans un premier temps dans un deuxième peloton. J'ai réussi à rentrer sur le premier peloton. Je suis ressorti dans un groupe de contre, avec notamment Erwann Corbel (Fortuneo-Vital Concept). Ensuite, on repart une nouvelle fois en contre et cette fois-ci on revient sur le groupe de tête. La présence à l'avant de Nicolas Baldo m'a permis de souffler. Je venais de faire un gros effort pendant vingt bornes. Le groupe a roulé de suite à bloc jusqu'au circuit final.

LA ROUE TOURANGELLE, UN DÉLIC

Pourquoi as-tu attaqué très tôt sur le circuit final ?
Ce n'était pas prévu... Je suis sorti après le premier passage sur la ligne. Tanguy Turgis était dans ma roue alors que j'emmenais le groupe. Le coureur en troisième position a sauté au moment où il y avait une relance. J'ai vu qu'il y avait un petit trou alors j'ai insisté. Je suis sorti avec Tanguy. Il m'a pris un relais et je l'ai attaqué de suite derrière. Au début je me suis dit "mince il va me manquer un tour pour aller jusqu'au bout". Mais ça l'a fait.

Tu commences à t'habituer à la victoire...
Habituer, c'est un grand mot ! Mon succès à la Roue Tourangelle m'a servi de déclic. Je suis plus serein. J'ai pris conscience de mes capacités. Et comme je suis en bonne condition...

Il reste cinq étapes...
On va voir au jour le jour. Il sera difficile de garder le maillot blanc de leader. Nous sommes que six par équipe, il reste cinq jours de course et en plus les étapes difficiles arrivent... Je ne fais pas un cadeau à mes collègues.... Ce succès est une satisfaction pour l'équipe, pour les copains, pour moi...

« JE NE VENAIS PAS POUR LE GÉNÉRAL »

Tu espérais quoi en venant ici ?
Je ne venais pas du tout pour le classement général. Nous espérions gagner une ou deux étapes...  Nous avons rempli notre contrat. Ce qui arrivera sur ce Tour de Bretagne sera du bonus. Si on peut gagner une étape avec quelqu'un d'autre, on ne s'en privera pas. Et on va quand même essayer de garder le général...

C'est l'année ou jamais pour que tu rejoignes la 1ère ou 2e division ?
J'arrive à maturité... J'ai 26 ans. Ça serait bien de passer au-dessus. J'aimerais qu'un manager d'équipe me propose quelque chose afin de découvrir de nouvelles courses et me permette de continuer ma progression.

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