Julien Loubet : « L'une de mes plus belles »

Crédit photo Julie Desanlis

Crédit photo Julie Desanlis

Après un début de saison gaché par un virus attrapé suite à l’Etoile de Bessèges (lire ici), Julien Loubet retrouve ses sensations au meilleur des moments. Le week-end dernier, il est entré deux fois dans le Top 10 du Circuit des Ardennes avec une 9e place au général (le classement). Une bonne chose pour aborder les prochaines manches de la Coupe de France-PMU (Paris-Camembert, GP de Denain, Tour du Finistère et Tro Bro Leon, NDLR). Il évoque pour DirectVelo Paris-Camembert où il s'était imposé lors de son retour chez les professionnels en 2015.

DirectVelo : Comment te sens-tu avant Paris-Camembert ?
Julien Loubet : Je sens que la forme arrive. J’avais besoin de courir et le Circuit des Ardennes est arrivé au bon moment. Nous avons eu de bonnes conditions avec un parcours exigeant. Ce qui donne une bonne préparation pour les prochaines courses qui sont importantes pour nous (le classement de la Coupe de France). Ces courses sont l’objectif numéro 1 de la saison. 

« PAS UNE PRESSION SUPPLÉMENTAIRE »

Es-tu satisfait du Circuit des Ardennes ?
J’avais coché la deuxième étape. J’avais les jambes pour faire quelque chose mais j’ai été piégé quand le groupe est sorti. C’était à un moment où j’étais isolé et j’ai préféré attendre le final. J’étais un peu déçu mais ce sont des courses difficiles à contrôler et l'on ne peut pas sauter sur tout ce qui bouge. L’équipe a fait un gros boulot dans le final et le lendemain. On a pu travailler nos automatismes à l’avant de la course ce qui n’est pas toujours le cas sur les Classes 1. Je pense que c’est une bonne chose. On finit la course en confiance.

C'est agréable de retrouver Paris-Camembert ?
Oui car c’est l’une de mes plus belles. C’est un succès qui m’avait amené une certaine reconnaissance avant de signer mon contrat chez Fortuneo-Vital Concept. C’est un super souvenir. Je ne me mets pas non plus une pression supplémentaire parce que j’ai gagné il y a deux ans. Je suis content de revenir comme je n'y étais pas en 2016. J’espère faire au mieux.

« IL FAUDRA QUE LA COURSE SOIT LANCÉE PLUS TÔT »

Le parcours a changé, que penses-tu du final ?
Je dirais que les difficultés sont plus condensées dans les soixante derniers kilomètres mais la dernière côte est plus loin de l’arrivée. Nous étions sortis avec Pierrick Fédrigo à six kilomètres, dans la dernière côte. Cette année pour qu’il y ait le même scénario, il faudra que la course soit lancée tôt. Tout est possible.

Avec la présence de Nacer Bouhanni (les partants) chez Cofidis, crains-tu une arrivée au sprint ?
Ca fait partie des scénarios. Cofidis contrôle souvent la course quand Nacer Bouhanni est au départ. Mais nous avons vu lors de la Roue Tourangelle qu’ils pouvaient se faire piéger. Je pense qu’il ne faut pas se focaliser sur leur course et provoquer des coups pour que l’on ait une course d’usure.

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