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[Cyclisme] Jempy Drucker : « Greg ne se pose plus de questions »


Jempy Drucker, coureur luxembourgeois de BMC, nous éclaire côtés de Greg Van Avermaet. Le champion olympique, auteur d’un début de saison sur le «Ronde» où il entend jouer un rôle prépondérant aux tonitruant, avance en favori avec Sagan et Gilbert.

«Avant, dès qu’on attaquait, on avait un Quick-Step dans la roue. Ce type de plan ne sert plus à grand-chose puisque les favoris s’attaquent bien plus tôt en course», explique Jempy Drucker qui décortique pour nous la 101e édition du Tour des Flandres où son leader, Greg Van Avermaet, est l’un des trois grands favoris.

Jempy, qu’est-ce que la reconnaissance du final, mercredi, a pu apporter?

Jempy Drucker : (Il rit) Bah, pas grand-chose, on connaît tous ces monts par cœur et le Koppenberg a toujours les mêmes pavés.

On sait que la pluie est annoncée pour ce samedi, mais que le soleil sera de retour dimanche. Cela changera les choses?

Je ne le pense pas. Ce vendredi, il tombe quelques petites gouttes insignifiantes et si cela sera sans doute plus soutenu samedi, alors le sol aura le temps de redevenir sec pour dimanche.

Vous, l’ancien cyclo-crossman, vous n’aimeriez pas du mauvais temps?

Disons que la pluie ne m’a jamais gêné, mais c’est quand même plus agréable de rouler sous le soleil. Même si ça reste une course!

Les changements de parcours apporteront quoi cette année?

Pas grand-chose à mon sens. Le mur de Grammont revient, mais il est situé trop loin de l’arrivée pour peser. Le Molenberg a disparu. Mais à partir du Kanarieberg, on va retrouver le même parcours qu’en 2016.

Vous en serez ce dimanche à votre sixième participation du Tour des Flandres. Quelle édition vous a laissé le meilleur souvenir?

L’an passé, je pense que je n’étais pas si mal, même si pour l’équipe, avec la chute de Greg (NDLR : Van Avermaet s’était brisé la clavicule droite), ce fut un coup dur. En 2015, je n’avais pas mal roulé non plus, puisque j’avais fait le rythme pour Greg dans le Kruisberg, juste avant que Kristoff et Terpstra ne sortent et s’en aillent jouer la gagne. En fin de compte, notre équipe BMC était passée au travers (NDLR : Greg Van Avermaet avait terminé 3e), mais j’avais ressenti de bonnes sensations.

À vous écouter relater vos expériences sur les différentes classiques flandriennes, on se rend compte que pour remporter le Ronde, il faut une solide expérience…

Oui, il faut connaître chaque route, et avoir une expérience du Tour des Flandres. Il faut savoir se servir de tel passage pour récupérer, de tel autre secteur pour se placer. Cela ne peut s’apprendre qu’en course.

En quelques mots, pourquoi le Tour des Flandres est-il si différent des autres classiques flamandes?

Cela tient à la distance. Il faut pouvoir tenir ces 260 kilomètres. Et je peux vous dire que ce n’est pas simple. D’ailleurs, le Tour des Flandres ne commence vraiment qu’à 60 kilomètres de l’arrivée. Moi par exemple, je tiens facilement la distance et puis vers 230, 240 kilomètres, je sens que la fatigue est là. Pour l’instant, j’ai toujours beaucoup souffert dans les 20 derniers kilomètres.

Passons à votre pire souvenir du Tour des Flandres?

Je dirais l’édition 2014 que j’ai dû abandonner sur chute. Cette année-là, j’étais bien, motivé. Et puis voilà, d’un coup ma course s’est arrêtée. J’avais chuté et cassé ma chaîne dans la foulée. Le dépannage avait pris beaucoup trop de temps pour que je puisse rester en course.

Entretien réalisé par Denis Bastien

Retrouvez l’intégralité de cette interview dans Le Quotidien papier de ce week-end

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