Alexys Brunel : « Pas une finalité »

Crédit photo Zoé Soullard - DirectVelo

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Sélectionné avec l’Equipe de France pour participer à la Classic Loire-Atlantique (1.1), Alexys Brunel sera le benjamin du peloton. Après un premier mois de compétition chez les Amateurs, le coureur du CC Etupes fera ses débuts, ce samedi, sur une Classe 1 à l'âge de 18 ans. Celui qui a ouvert son palmarès en « Séniors » dès sa première course (lire ici) pense déjà à la semaine prochaine avec la Coupe des Nations (Kattekoers), le Gand-Wevelgem Espoirs un an après s'être imposé chez les Juniors. Le Nordiste a répondu aux questions de DirectVelo.

DirectVelo : Comment abordes-tu cette première course en Classe 1 ?
Alexys Brunel : J'appréhende forcément un petit peu. Je pense que c'est normal. Je ne me mets pas de pression. Je le prends comme une préparation pour Gand-Wevelgem même si je pense qu'il va falloir se bagarrer et que ça va être assez long ! Le point positif c'est le parcours que j'aime et qui me convient.

« IL FAUT MONTRER QUE JE LE MÉRITE »

Est-ce que tu pensais courir en Classe 1 au début de la saison ?
Honnêtement je me disais que ce serait déjà difficile de débuter en Equipe de France dès cette saison alors le faire sur une Classe 1… Je ne m'enflamme pas non plus. Être sélectionné n'est pas une finalité. Il faut montrer que je le mérite et que j'ai le niveau en Espoirs.

Quel bilan fais-tu de ce premier mois de compétition ?
Je suis content d'avoir gagné c'est bon pour le moral. Je pense être en forme et je ne suis jamais sorti du Top 15 sur les courses que j'ai fait en Elites. Ça a été plus compliqué sur Paris-Troyes (1.2). C'était la première fois que je dépassais les 180 km. Mais j'ai surtout eu du mal à digérer le moment où les pros ont remis en route dans le final alors qu'on n'avait rien fait toute la journée. J’ai eu très mal à ce moment-là car je n'avais jamais connu un changement de rythme comme celui-là.

« EN 2016, J'AI FAIT TOUT LE DÉBUT DE SAISON EN BELGIQUE »

Gand-Wevelgem, ce sera le retour en Belgique pour toi ?
C'est vrai que l'année dernière j'avais quasiment fait tout le début de saison en Belgique avant Gand. J'étais tous les week-ends dans les monts, dans les bordures... Pour moi ce sont les plus belles courses. J’ai des images de champions comme Boonen ou Cancellara qui sortent seuls des secteurs pavés. Ça me fait rêver. Je pense aussi à Paris-Roubaix. Même si j'y suis tombé l'année dernière. L'entrée dans un vélodrome plein reste un moment merveilleux. Encore plus pour moi qui suis de la région.

Ne pas avoir suivi la même préparation ne t'inquiète pas ?
Non car j'ai l’habitude de ces courses et j'ai toujours été à l’aise sur ces parcours. Je sais que je suis mieux préparé que l'année dernière. J'ai été plus loin dans des détails. Ce sera dur mais je vais faire le max et on verra ce que ça donnera.

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