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Tom Boonen : «C'est possible de casser le peloton»

Tom Boonen peut encore être champion du monde. (B. Bade/L'Equipe)
Tom Boonen peut encore être champion du monde. (B. Bade/L'Equipe)

Tom Boonen disputera dimanche son dernier championnat du monde à Doha, dont il est encore l'un des favoris, onze ans après son sacre de Madrid (2005). A condition d'écarter les sprinters dans une course de "bordures"...

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«Vous croyez vraiment au scenario d’une course de bordures sur la boucle initiale (151 km) à travers le désert ?
Ici, ce n’est pas comme chez nous. Il n’y a pas de maisons, aucun abri... Le vent peut changer toute la course. S’il est assez fort, c’est mieux, mais s’il est à dix, douze kilomètres/heure, c’est déjà assez pour rendre la course difficile. C’est possible de casser le peloton. Je vais essayer d’être devant avec tous mes équipiers. J’espère qu’il y aura deux, trois, quatre, cinq ou même six groupes, et même si les deux premiers se rejoignent, ça laisserait peut-être 60 coureurs et la moitié des sprinters n’auront pas pu survivre. Après deux ou trois heures à bloc, il n’y a pas beaucoup de sprinters capables encore d’aller vite. Moi, je ne suis pas le plus rapide, mais je peux faire 250 bornes à fond.

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«Je suis content de ma carrière et je vais m'en aller en paix»

Vous êtes ici un peu chez vous, avec vos vingt-deux victoires d’étapes au Tour du Qatar...
Je vais même rester une semaine en famille après le Championnat. Je suis prêt. J’ai senti sur Paris - Tours que j’étais un peu nerveux, parce que j’avais peur d’une chute ou quelque chose de mal avant d’arriver au Qatar. Je ne trouve pas qu’il fasse trop chaud. Ce sont les mêmes températures qu’à la Vuelta ou sur certaines autres courses dans l’année. J’espère juste qu’il va arriver encore quelques supporters parce que l’ambiance du Championnat du monde n’est pas vraiment là.
 
Si vous devenez champion du monde, vous irez tout de même jusqu’à Paris - Roubaix ou vous arrêterez là-dessus ?
C’est vrai que cela fait un peu bizarre de se dire que je suis pour la dernière fois en équipe nationale. Mais c’est la même chose partout, dimanche dernier je me disais aussi que c’était mon dernier Paris - Tours. Il y a un peu de nostalgie mais il y a un temps pour tout. Je suis content de ma carrière et je vais m’en aller en paix. C’est la dernière chance, c’est tout ou rien. Mais si je suis champion du monde, cela ne changera rien. J’arrêterai sur le vélodrome de Roubaix.»

publié le 15 octobre 2016 à 14h24 mis à jour le 15 octobre 2016 à 14h25
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