Clément Orceau ne manque pas la cible

Crédit photo Elen Rius

Crédit photo Elen Rius

Clément Orceau avait fait du Tour des Deux-Sèvres (Elite Nationale) son grand rendez-vous du mois de juillet. Et le pensionnaire du POC Côte de Lumière ne s'est pas manqué en décrochant une victoire d'étape à l'occasion de la dernière journée de course. Après s'être déjà offert un succès sur les routes de Guérande au début du mois - le jour de ses 21 ans - il confirme ainsi sa bonne forme actuelle. DirectVelo fait le point avec celui qui totalise désormais six victoires sur les quatre derniers mois de compétition.

DirectVelo : Cette victoire sur le Tour des Deux-Sèvres, tu l'attendais (lire ici) ?
Clément Orceau : C'est clair (rires) ! Dès le premier jour de course, j'ai senti que j'avais de bonnes jambes. J'étais dans le coup sur chaque sprint, jusqu'au dernier jour où je me suis dit qu'il fallait conclure. Ce jour-là, nous avons tous fait une superbe course d'équipe. On s'est d'abord retrouvé à quatre dans un groupe de quinze attaquants. Je passais mes relais sans trop en faire non plus. Mes équipiers ont eu la lucidité de me dire que ça n'irait surement pas au bout, et qu'il fallait que j'en garde sous la pédale. J'ai donc sauté des relais, même si je ne voulais pas semer le désordre dans l'échappée.

« J'AVAIS DEJA UNE LONGUEUR D'AVANCE »

Et effectivement, le peloton est revenu dans le final ?
La formation de l'Océane-Top 16 contrôlait tous les coups pour favoriser la victoire finale de Yoann Paillot. En plus, le circuit final n'était pas favorable aux attaquants. Ca ne pouvait se terminer qu'au sprint.

Comment as-tu géré le dernier kilomètre ?
J'ai été parfaitement bien emmené par mon équipier Maxime Robin, qui m'a déposé dans un fauteuil à 450m de l'arrivée. Lorsque j'ai lancé mon sprint, j'avais déjà une longueur d'avance grâce à son travail. Je n'avais plus qu'à maintenir mon allure jusqu'à l'arrivée.

« MONTRER QUE J'EN ETAIS CAPABLE »

Tu ne t'es donc pas raté sur ton principal objectif du début d'été...
C'était mon grand rendez-vous du mois de juillet. Je l'avais coché et je m'étais préparé en conséquence. La satisfaction est double puisqu'outre ma victoire d'étape, on a également placé deux coureurs dans le Top 10 du classement général final (Geoffrey Thévenez 6e et Clément Orceau 10e, NDLR).

Tu décroches ainsi ton sixième succès depuis le mois d'avril...
C'est une belle série ! Ma victoire à Guérande, début juillet, m'a mis en confiance. Gagner, ça met toujours dans le coup pour les courses suivantes. Je voulais continuer sur ma lancée. Surtout, malgré ces cinq succès, je n'avais pas encore gagné sur une Elite Nationale. Je tenais à montrer que j'en étais capable, même si j'avais quand même gagné le Championnat régional et une étape sur une manche de la Coupe de France-DN2 (les Boucles Nationales du Printemps, NDLR), qui sont également des épreuves importantes.

Quels seront tes prochains gros rendez-vous ?
Il nous reste les dernières manches de Coupe de France - le fil rouge de la saison - et puis personnellement, je fais du Championnat de France Espoirs la grosse course à venir, celle où je veux vraiment marcher. Je vais axer toute ma préparation là-dessus car je me dis que si ça devait se jouer au sprint, ça pourrait être intéressant pour moi.

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