Roxane Fournier : « Beaucoup d'émotions »

Crédit photo Thomas Maheux

Crédit photo Thomas Maheux

Roxane Fournier a ramené deux bouquets de la Route de France (2.1). Deux succès qui font du bien au moral de la sprinteuse du Poitou-Charentes Futuroscope 86. Souvent placée depuis le début de la saison (lire ici), elle n’avait gagné qu’une seule fois sur le Tour de la province de Zoushan (Chine). Elle revient pour DirectVelo sur cette Route de France avant de se tourner vers la fin de la saison.

DirectVelo : Ces deux victoires sont un soulagement pour toi ?
Roxane Fournier : Complètement. Avec l’équipe, on a passé une super semaine. Personnellement, je ne pouvais pas espérer mieux. Depuis le début de la saison, j’étais souvent placée mais je ne gagnais pas. C’était frustrant. Finalement ça m’a souri sur une course que je connais bien, à laquelle je participe depuis ma première année Espoirs donc c’est encore mieux ! Il y a eu beaucoup d’émotions. Surtout après ma première victoire : c’était très serré. Pendant dix minutes, je ne savais pas si j’avais gagné. Je suis passée par tous les états.

Que retiens-tu de cette Route de France ?
Notre force collective. Je pense que c’est notre course la plus aboutie depuis le début de la saison. Tout le monde a travaillé. Je l’ai vraiment ressenti dans la dernière étape. J’ai été lâchée dans la dernière côte. J'ai été attendue par l'équipe puis mes coéquipiers ont roulé pour revenir sur l’échappée avant de rouler dans le final. J’ai vraiment senti toutes les filles derrière moi. C’est une pression supplémentaire mais c’est un booste aussi. En plus, Aude Biannic était à l’avant donc je n’avais pas le droit de me louper. Finalement ça a marché ! J’espère que ça peut-être un déclic pour le futur.

« TENDANCE A VOULOIR TOUT FAIRE »

On approche de la fin de saison, comment te sens-tu ?
J’ai besoin d’un peu de repos avant de faire la Coupe de France à Poitiers. C’est important de savoir souffler maintenant car j’espère être sélectionnée pour le Championnat du Monde au Qatar. Je vais me préparer en partie sur la piste car il n’y aura pas beaucoup de courses féminines fin septembre.

Le parcours du Mondial doit te plaire...
Forcément, le parcours sera plat, ça pourrait me convenir mais tant que la sélection n’est pas donnée, je ne veux pas me faire d’idées. J’aimerais continuer sur la piste pendant l’hiver, mais il faut voir dans quelles conditions je serai. J’ai tendance à vouloir tout faire mais ce n’est pas possible. Avec l’expérience j’arrive à mieux me connaître et à savoir quand j’ai besoin de couper. J’écoute aussi les conseils. Et puis avant tout ça, il y a le Madrid Challenge by La Vuelta (WorldTour). Ce sera la dernière course qui peut arriver au sprint. C’est important de bien se comporter pour moi et pour l’équipe.

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