L'ÉQUIPE

Mark Cavendish (vainqueur de la 14e étape du Tour) : «Kittel a lancé le sprint trop tôt»

Mark Cavendish a gagné samedi sa quatrième étape cette année, la 30e de sa carrière. (S. Mantey/L'Equipe)
Mark Cavendish a gagné samedi sa quatrième étape cette année, la 30e de sa carrière. (S. Mantey/L'Equipe)

Mark Cavendish a balayé les plaintes de Marcel Kittel sur son positionnement dans le sprint de Villars-les-Dombes, samedi. Le Britannique a bâti sa victoire sur la patience, face au vent.

ma liste
commenter
réagir
L'ÉQUIPE

«Que pouvez-vous encore attendre de ce Tour, après 4 victoires ?
Il y a encore deux opportunités de sprinter je pense jusqu’à Paris. Berne sera une occasion même si ce ne sera pas un sprint facile. Il y aura quatre ou cinq jours à surmonter avant les Champs-Elysées, je vais essayer. J’ai toujours dit que je n’irais pas au-delà de mes limites si je tombais malade. Je ne veux pas me tuer avant les Jeux mais pour l’instant tout va bien. Mon moral est bon et tant que tout va bien je continue.

«Je suis davantage patient cette année»

Qu’est-ce qui a tant changé cette année ?
Beaucoup de gens me demandent ce qui fait la différence entre l’an passé et cette année. Physiquement je suis exactement le même que l’an passé ou il y a deux ans. La piste m’a donné un peu plus de fraîcheur. Mais la clé de mes victoires, c’est que je suis davantage patient cette année que l’an passé. On l’a vu aujourd’hui. Mon instinct m’aurait dit de sortir plus vite de la boîte alors qu’aujourd’hui avec le vent de face, il fallait attendre. Je voyais bien que Marcel Kittel avait lancé le sprint très tôt. Quand j’ai vu qu’à deux kilomètres de l’arrivée il mettait déjà en route avec seulement quatre équipiers face au vent, j’étais persuadé qu’à la fin ça se retournerait contre lui. J’ai attendu qu’il perde de la vitesse pour le doubler.
 
Marcel Kittel estime que vous l’avez tassé...
Moi je n’ai pas vu ce qui s’est passé parce que j’étais devant. Mais ensuite j’ai vu les images, je trouve que c’est plutôt lui qui va dans les barrières. On ne s’est pas parlé après. Il m’a donné une tape dans le dos en me disant ‘‘bien joué’’.»

publié le 16 juillet 2016 à 19h54
Les commentaires sont soumis à des règles de modération. lire la charte