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Nairo Quintana (Movistar): «Je suis dans les temps»

Nairo Quintana sur la route en ce premier lundi de repos. (Papon/L'Equipe)
Nairo Quintana sur la route en ce premier lundi de repos. (Papon/L'Equipe)

Quatrième du général à vingt-trois secondes du leader Chris Froome en sortant des étapes pyrénéennes, le Colombien n'avait aucune inquiétude pour la suite du Tour. Il attaquera au moment qu'il jugera opportun.

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«Je suis prêt pour un mano a mano avec Froome»

«Lors de vos participations en 2013 et 2015, le retard que vous aviez sur Froome au bout de la première semaine était plus considérable que celui que vous possédez sur lui aujourd’hui. Votre sentiment ?
J’avais plus de retard au général parce que mes ambitions étaient moins marquées ou mes objectifs plus lointains sur le Tour. Là, je n’ai que vingt-trois secondes de retard. Je suis dans les temps. Le Tour est encore long et il faudra bien à un moment de récupérer ce retard qui n’est pas si conséquent. Pour l’heure, j’avance au jour le jour et mon équipe aussi. On ne peut pas se lancer dans la bataille trop tôt, tout miser sur une étape alors qu’il reste encore deux semaines. Il va falloir encore observer nos adversaires pour bien calculer le moment où il faudra attaquer.

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Comment avez-vous trouvé Chris Froome depuis le départ ?
On a vu qu’il était déjà relativement fort. Son équipe aussi semble particulièrement solide. Il a dit qu’il avait effectué une préparation différente dans la perspective du Tour cette année dans le but d’être encore plus fort au cours de la troisième semaine. Il nous a déjà surpris tant de fois qu’on ne sait plus trop à quoi s’attendre avec lui. Je suis prêt pour un mano a mano, même s’il ne faut pas oublier des coureurs comme Porte, Yates, Martin et d’autres qui restent encore dans la course.
 
Comment vous trouvez vous au bout d’une bonne semaine de course ?
Je me sens mieux que les années précédentes. J’ai gagné en expérience, amélioré considérablement mes prestations sur les chronos, même si un exercice que je maîtrise moins bien que la montagne. Mais j’ai la chance d’avoir une grande équipe à mes côtés et la présence de Valverde va vraiment m’aider. Pour l’instant, j’ai juste commis une petite erreur au sommet de Peyresourde en prenant ce bidon qui m’a coûté treize secondes sur la ligne, plus les dix secondes de bonifications. Il a profité d’un moment d’inattention de ma part mais ça ne se reproduira plus.»

publié le 11 juillet 2016 à 18h02
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