«Pourquoi Movistar peut gagner le Tour ?
Nous avons préparé ce Tour de la meilleure des manières pour que je puisse réaliser mon rêve de Maillot Jaune. Cette année je ne me sens pas forcément plus fort mais un peu plus tranquille. J’ai beaucoup d’envie. Je tiens un bon niveau et mes sensations étaient très bonnes tout au long de la saison.
Alejandro Valverde sera entièrement à votre service ?
C’est un grand coureur. C’est important pour moi de l’avoir à mes côtés. Il peut être celui qui m’aidera à faire la différence face aux rivaux. En tout cas, il est là pour m’aider.
«Quand Froome démarre, c'est dur de le stopper»
La première semaine est-elle moins dangereuse cette année ?
Ce sera une course rapide, avec toujours un risque de chute ou de perte de temps. Demain (samedi ) pour la première étape, ce sera particulièrement le cas : on aura une course très nerveuse. J’aurai besoin d’avoir mes équipiers proches de moi, et qu’on soit à l’avant de la course pour éviter les chutes. Mais la première semaine devrait quand même être un peu plus calme que l’an passé.
Quelles sont les faiblesses de Chris Froome ?
Je ne les ai pas trouvées. Je pourrais penser, éventuellement, à un fléchissement de sa forme en troisième semaine. Mais j’ai entendu qu’il s’était spécialement préparé pour ça. De mon côté, je me suis préparé pour être prêt à répondre à ses fortes attaques tôt dans l’épreuve. Quand il démarre c’est très dur de le stopper comme on l’a vu à la Pierre Saint-Martin en 2015 (10e étape). Mais il ne faudra pas surveiller seulement Froome ou Contador. Des coureurs comme Pinot, Aru et Bardet ont déjà beaucoup prouvé.»