«Quel serait votre objectif avoué sur le Tour ?
On peut avoir des objectifs élevés sans pour autant les chiffrer. Il y a une grosse concurrence, une énorme densité pour le Top 10 et après ce sont les circonstances qui vont décider qui réussira à être dans les cinq premiers. Il n’y aura pas de place pour tout le monde.
Dans quelles dispositions êtes-vous après votre deuxième place sur le Dauphiné ?
J’attaque mon quatrième Tour de France et avec davantage d’expérience dans mon approche. Je suis arrivé parfois un peu émoussé sur le Tour, j’ai donc privilégié la récupération. Je me sens frais et dispos, j’espère avoir ce surplus de fraîcheur sur la fin. Je n’ai peut-être jamais attaqué le Tour de France dans de si bonnes conditions et j’ai hâte que la course commence. Je suis ambitieux, mais aussi prudent. Pour les premières étapes, l’idée est de rester dans le temps des meilleurs en évitant si possible la chute.
Votre excellent Dauphiné vous donne-t-il encore plus d’ambition ?
Le Dauphiné est un précédent qui va compter dans l’optique du Tour. Dans l’esprit de chacun, on sait qu’on peut faire trembler les grosses équipes.»