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Jempy Drucker : « Ça fait plaisir de rouler avec les grands »


Jempy Drucker à l'arrivée. Fatigué mais satisfait d'avoir passé la journée avec les meilleurs. Et avec son premier top 10 au bout du compte. (Photo Denis Bastien)

[Grand Prix E3 à Harelbeke] Jempy Drucker, neuvième, revient sur sa course. Son premier top 10 dans une classique du World Tour.

Il a longé les barrières, la bouche entrouverte, cherchant à retrouver son souffle. Puis dans l’aire d’arrivée, a choisi de se poser au soleil. Il était prêt à faire redéfiler sa journée.

Comment résumer votre journée ?

Jempy Drucker : C’était dur. On savait que la course exploserait au Taaienberg. Il y avait encore presque 80 kilomètres de course. Donc c’était vraiment dur jusqu’à l’arrivée. J’ai essayé de m’accrocher. J’ai eu un moment dur au Quaremont. Cancellara est revenu et j’ai pu m’accrocher. Je savais qu’il restait ensuite trois difficultés avec notamment le Karnemelkbeekstraat, puis le Tiegemberg. J’ai essayé de m’accrocher. J’étais cuit, mais je pense que tout le monde l’était plus ou moins dans notre groupe. J’ai pu faire ma place au sprint.

Vendredi matin, comment était l’ambiance avec le forfait pour troubles digestifs de votre leader Greg Van Avermaet ?

Ce n’était pas terrible car on perdait la tête de l’équipe, notre leader. Mais c’est dans ces moments-là que nous, les coéquipiers, on dit prendre notre chance. Daniel (Oss) et moi, on a montré que nous étions capables de rouler à l’avant.

Après l’attaque de Sagan et Kwiatkowski, c’est l’équipe Etixx, qui a pris en main la chasse. Logique ?

Oui, c’est logique. Ils étaient les plus nombreux et avaient raté le coup. Il y a avait Terpstra, Stybar, Boonen et avec Trentin, un coureur rapide au sprint. C’était à eux de rouler, on a essayé d’en profiter un maximum.

Vous signez votre premier top 10 dans une classique. Est-ce important ?

Oui, bien sûr. Surtout lorsqu’on n’a pas toujours la chance d’être leader. Il fallait la saisir à deux mains. C’est vraiment bien si je peux prouver que je suis là sur le final et qu’on peut encore compter sur moi.

À un moment dans le groupe de treize où vous vous retrouviez, on dénombrait treize coureurs et que des hommes forts…

Oui et il y avait le petit Drucker (rires) ! Oui c’est bien, comme ça, je me fais un petit nom aussi. Ça fait plaisir de rouler avec les grands.

Ce dimanche, il s’agira de Gand-Wevelgem. Quelles seront vos ambitions ?

Maintenant, les cartes seront rebattues. On va voir ça. Il faut récupérer au maximum.

Recueilli par Denis Bastien, à Harelbeke

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