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Paris-Nice : Nacer Bouhanni, vainqueur de la 4e étape, était «un peu revanchard»

Nacer Bouhanni a retrouvé le sourire sur les routes du Paris-Nice, ce jeudi. (PAPON BERNARD/L'Equipe)
Nacer Bouhanni a retrouvé le sourire sur les routes du Paris-Nice, ce jeudi. (PAPON BERNARD/L'Equipe)

Nacer Bouhanni reconnaissait qu'il avait encore en tête son sprint houleux de mardi où il avait été déclassé au profit de Michael Matthews, au moment de s'imposer lors de cette 4e étape à Romans-sur-Isère.

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«Comment s’est passé ce sprint aujourd’hui ?
Cette fois, il n’y a pas eu de polémique, j’ai bien gagné. Ça n’a pas été pour autant facile, la journée avait été dure auparavant mais j’avais toujours avec moi une équipe soudée qui m’a emmené jusqu’au sprint dans des conditions idéales. On avait prévu d’attendre les derniers kilomètres pour lancer toutes nos forces dans la bataille. Tout a bien fonctionné cette fois-ci, j’ai vu que Kristoff était dans ma roue mais je suis resté concentré jusqu’à la ligne, il n’y avait que ça qui comptait pour moi aujourd’hui.

Dans quel état d’esprit étiez-vous ?
Evidemment, j’étais un peu revanchard. L’histoire du sprint de mardi à Commentry m’a perturbé, j’avais eu du mal à dormir le soir même. Ça m’a bouffé beaucoup d’énergie. Je voulais cette victoire pour oublier tout ça. Je me sentais tellement bien depuis le départ de ce Paris-Nice, que ça ne pouvait pas m’échapper.

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«Mes deux objectifs du début de saison étaient Paris-Nice et Milan-San Remo, le premier est atteint»

Vous battez aussi des gars comme André Greipel et Alexander Kristoff (respectivement 3e et 4e)...
C’est l’élite mondiale du sprint qui est présente sur ce Paris-Nice, il ne manque que Mark Cavendish. C’est aussi très important de battre des coureurs comme eux.

Vous aviez besoin de cette confiance ?
Je suis surtout heureux de suivre le plan que je m’étais fixé cet hiver, à savoir commencer la saison à 75% de mes moyens pour arriver au top à cette époque-ci. Mes deux objectifs du début de saison étaient Paris-Nice et Milan-San Remo, le premier est atteint, c’est une énorme satisfaction. Ça va me permettre maintenant de penser à Milan-San Remo.

Vous y croyez ?
J’ai fait 6e en 2015 pour ma première participation. Je m’étais senti isolé après le Poggio et il me manquait de l’expérience. Cette année, je suis sûr que je pourrai compter sur une belle équipe Cofidis. Vu le boulot que les gars font pour moi, comme aujourd’hui avant l’arrivée, c’est évident qu’avant la Via Roma j’aurai encore du monde avec moi. Au moins un équipier ferait l’affaire.»

publié le 10 mars 2016 à 19h06
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