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Baugé: «On fera les comptes à Rio»

Grégory Baugé ne s'inquiète pas malgré des Mondiaux ratés. (Boué/L'Equipe)
Grégory Baugé ne s'inquiète pas malgré des Mondiaux ratés. (Boué/L'Equipe)

Battu en quarts de finale par l'Australien Glaetzer, Grégory Baugé termine finalement sixième du tournoi de vitesse individuelle des championnats du monde. Pas de quoi entamer le moral du Cristollien, qui donne rendez-vous aux Jeux Olympiques.

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«De toute façon, il faut que je sois sûr de moi»

«Vous n’êtes plus le roi du sprint ?
Ah ah ! Ben, je ne suis pas champion du monde cette année. Mais pour moi, ça ne change rien. Cette année, il y a plus important. Ça s’est vu dès les qualifications : je ne suis pas au niveau pour aller chercher un titre. Je pensais au fond de moi que ça allait quand même le faire. Ça ne l’a pas fait mais ce n’est pas la cata. Ça faisait un an que je n’avais pas fait de tournoi de ce niveau. Je suis satisfait de ce que j’ai fait.
 
C’est quand même la cata pour le bilan de l’équipe de France…
Mais ça, il faut le demander aux techniciens. Moi, je ne change pas de ligne de conduite, je sais où je vais, j’ai confiance en moi. Plus qu’avant.
 
Plus qu’avant les Mondiaux ?
Plus que l’année dernière. Je ne suis pas au niveau pour aller chercher un titre mondial mais l’important était de prendre des repères, observer ce qui se fait.

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Vous savez exactement ce qu’il vous reste à faire avant Rio ?
Oui, je vais travailler.
 
Si on compare à Melbourne 2012, avant les Jeux de Londres, c’est quand même très différent…
Oui, mais à Melbourne, il y avait aussi un peu de mécontentement, et c’est aussi ce qui m’a poussé à vouloir tout arracher. D’ailleurs, quand j’ai gagné, je n’ai pas souri. On aborde les choses différemment. Dans le staff, il n’y a qu’une personne qui est allée aux Jeux, il n’y en a qu’un qui est champion olympique (Laurent Gané en vitesse par équipes), donc ce n’est pas forcément facile pour un coureur d’expérience comme moi. On fera les comptes à Rio.
 
Est-ce que vous vous situez où vous vouliez être sur la route de Rio ?
Oui. Franchement, oui. Les genoux, ça va, je suis en bonne santé… Je vais bien. De toute façon, il faut que je sois sûr de moi. Je ne m’occupe pas des autres. Il y a des choses qui me mettent hors de moi, je ne décide de rien, mais je reste dans ma voie.
 
Les quatre coureurs qui sont en demi-finales, on ne les reverra pas forcément en demies à Rio ?
Non. Il y en a au moins un qui n’y sera pas puisque j’y serai, moi.»

publié le 5 mars 2016 à 19h31
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