Arnaud Démare après la première étape de Paris-Nice : «Un immense soulagement»

«Pourquoi cette victoire est-elle si importante pour vous ?
Car on est sur Paris-Nice et qu'il y a cette année au départ un super plateau de sprinteurs. C'est une victoire que j'attendais depuis longtemps, c'est donc un immense soulagement. Cette victoire va me rassurer pour la suite mais aussi mes équipiers qui vont avoir encore plus envie de m'aider pour renouveler ça au plus vite. Depuis le début de saison, ils sont là pour moi comme encore aujourd'hui Ignatas Konovalovas qui a fait un gros travail et aussi Arthur Vichot qui s'est sacrifié pour moi comme un gentleman.

C'est aussi la façon dont vous gagné qui vous a plu? Avec un final qui pouvait rappeler Paris-Roubaix...
Ça n'avait rien à voir avec les pavés où on est toujours en prise. Là, il y avait des temps morts, on pouvait quand même se relâcher par moment. C'est d'ailleurs ce que j'ai fait avant le final en me laissant emmener le plus loin possible jusqu'au moment du sprint. Il fallait rester dans le mouvement.

Avez-vous le sentiment d'avoir réussi le sprint parfait ?
Pas vraiment en fait. J'étais mal placé et j'ai dû le lancer de trop loin, aux 250 mètres. Je me suis mis en tête de pointer d'abord Nacer (Bouhanni) car il avait encore deux équipiers avec lui et ensuite il a fallu revenir sur Ben Swift. Ça ne s'est pas déroulé aussi facilement que ça.

Qu'est-ce qui a changé par rapport à 2015 ?
Rien. Peut-être que je n'ai seulement pas eu assez de chance l'an passé. Cette fois ça sourit. Il était temps car c'est parfois pesant d'essayer de comprendre ce qui ne fonctionne pas. J'ai toujours travaillé de la même façon avec la même volonté. Ca paye enfin.»