Photos Myriam Salles
A 29 ans, le Breton Erwan Brenterch (VC Rouen 76) reste depuis des années l’un des coureurs les plus réguliers du peloton Breton et national. Des victoires à la pelle durant ces dernières années, des podiums « en veux tu, en voilà » car ce passionné du cyclisme et de la vie garde toujours une faim insatiable. L’âge, le Breton s’en contrefiche comme de sa première chemise. Lui ce qu’il veut, c’est avoir toujours ce « putain » de plaisir sur sa monture, sentir la course, la vivre…
Le bonhomme ne cache rien et ne manie pas la langue de bois, il est « cash » et parle avec ce cœur qu’il a si gros, ce qui lui a valut peut être une carrière pro et parfois le silence arrogant de certains. Mais il est toujours motivé et n’en a que faire des « on dit ». Alors que d’autres auraient déjà rangé le vélo au fond du garage, il garde toujours cet âme de cadet découvrant les joies de se tirer la bourre. En ce début de saison, il a déjà réalisé une belle 4ème place au GP du Pays d’Aix et une belle victoire en solitaire sur le GP de Saint Hilaire du Harcoët.
Belle victoire ce week-end sur le GP de Saint Hilaire du Harcouët, vous êtes déjà en forme pour ce début de saison?
Erwan Brenterch: » Oui, ca fait du bien cette victoire. Surtout que j’ai été la chercher à la pédale. Mais c’est aussi une victoire d’équipe. On était pas mal du VC Rouen 76 dans l’échappée et ils m’ont vraiment bien aidé pour aller la prendre. C’est aussi une victoire d’équipe. C’est vrai que sur le GP D’Aix, j’ai raté de peu le podium mais cela m’a rassuré sur mon état physique et une semaine après je remporte ici. »
Quels sont vos objectifs pour cette énième saison ?
E.B: » J’ai la dalle, j’ai toujours faim de podiums et victoires, elle ne s’est jamais envolée. Si je peux en claquer une sur la Manche Atlantique la semaine prochaine où sur le circuit du Morbihan et la Louison Bobet le week end après, je serais ravi et je ferais mon possible pour cela. »
On vous sent épanoui avec le VC Rouen 76
E.B; » Oui, je connaissais déjà la structure pour y avoir été avant. C’est vrai que je me sens bien au sein de Rouen et le stage de cohésion a été vraiment parfait, on s’est vraiment tous bien parlé et réglé pour la saison. Il y règne un véritable esprit de famille. Par exemple, on n’a pas de leader attitré. Ca se fait durant la course, c’est très bien comme ça. Le plus fort de la journée passe leader et on bosse tous pour lui. Je me sens en parfaite osmose avec le team, j’y suis vraiment bien. »