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Matthieu Ladagnous : «Une préparation pour les Classiques»

Matthieu Ladagnous s'est bien battu samedi. (L'Equipe)
Matthieu Ladagnous s'est bien battu samedi. (L'Equipe)

Leader de la course le premier jour, Matthieu Ladagnous s'est incliné samedi face à l'Ukrainien Andriy Grivko (Astana) pour dix-huit secondes seulement mais reste deuxième au général avant la difficile dernière étape à Bordighera, en Italie.

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«Pas trop déçu par cette deuxième place et le fait de ne pas avoir conservé le maillot de leader que tenait votre équipe depuis le départ ?
J’ai donné le maximum dans la montée du Tanneron, mais je n’ai pas réussi à revenir sur Grivko avant de basculer au sommet. Il m’a manqué une quinzaine de secondes et c’est environ ce qui me sépare aussi de lui à l’arrivée (18 secondes). Dans la descente, j’ai voulu prendre des risques, mais je me suis loupé deux fois et ce n’était pas la peine alors d’en rajouter. Il y avait quelques endroits humides dans certains virages et il aurait été bête d’aller au tapis. Surtout que j’avais déjà pris une belle gamelle en cours d’étape.

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Votre bilan personnel, celui de votre équipe aussi, reste finalement satisfaisant…
J’ai été leader le premier jour, l’équipe a remporté le chrono et Arnaud (Démare) a également gagné en portant lui aussi le maillot de leader pendant une journée. Je pense qu’on peut se montrer largement satisfaits de cette petite semaine. Personnellement, c’est une bonne préparation pour les Classiques à venir. Je pensais que je pouvais passer les bosses de la journée comme les Tuilières et le Tanneron mais sans doute pas aussi bien. Je suis content, je ne marche pas trop mal. Après le stage à Calpe (Espagne) en janvier, je suis tombé malade et pour ma course de rentrée à Majorque, je n’étais pas au top. C’est seulement de retour en France que j’ai ressenti une amélioration qui se confirme ici.

Il y a cette dernière étape à Bordhigera. Vous n’avez que dix-huit secondes de retard. Vous pensez que vous avez encore des chances ?
Il faut voir. Je sais que l’étape est finalement plus difficile que prévue avec cette bosse d’un kilomètre à 8% qu’il faudra passer vingt fois. Du coup, c’est une étape qui me fait plus peur que celle d’aujourd’hui. Il y a toujours un espoir même si je pense que Grivko est très fort. Je reste avec l’excellent travail collectif qui a été réalisé durant quatre jours.»

publié le 13 février 2016 à 20h01
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