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Sylvain Chavanel : «Si je commence à avoir peur...»

Sylvain Chavanel devant le peloton. (F. Mons - L'Equipe)
Sylvain Chavanel devant le peloton. (F. Mons - L'Equipe)

Le coureur de l'équipe Direct Energie est parvenu à conserver son maillot corail de leader avant le contre-la-montre final de l'Etoile de Bessèges, ce dimanche à Alès. En dépit de la présence de Tony Gallopin (Lotto-Soudal) et de Jérôme Coppel (IAM Cycling), le Poitevin reste confiant.

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«Au cours de cette 4e étape, l’essentiel était de conserver le maillot de leader bien plus que d’aller chercher une autre victoire...
On a déjà gagné trois étapes, on avait de la marge et on a jamais paniqué. Si d’autres équipes ont vraiment envie de gagner, c’est à elles de finaliser les choses. Mais on ne les sent pas très concernées finalement. On a laissé les échappés à cinq minutes durant une bonne partie de la journée tout en ne voulant pas qu’ils aient plus de trois minutes en arrivant sur le circuit final. Finalement, aucune autre équipe n’a décidé de prendre les choses en mains pour que le regroupement se produise. C’est d’ailleurs une situation qui nous arrangeait.

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«Si j'ai les jambes, la question ne se pose pas»

On vous a vu pourtant porter une attaque dans l’avant-dernier tour et creuser un trou par rapport au peloton...
Disons que c’était involontaire. J’ai juste suivi une vague et je me suis retrouvé avec Claeys (Wanty-Groupe Gobert) à l’avant du peloton. Mais je me suis vite relevé. L’important pour nous au cours de cette étape était de contrôler la course, sans forcément revenir à tout prix sur les échappés qui pouvaient aller au bout et éviter que mes adversaires directs puissent bénéficier des bonifications. Mais même sans cela, c’était le genre d’arrivée en bosse qui ne me fait pas peur et qui me convient très bien.
 
Comment abordez vous ce dernier contre-la-montre qui va s’avérer décisif pour le classement final ?
J’ai toujours aimé l’effort solitaire, mais je ne suis jamais très performant sur les chronos en début de saison. Mais, je ne me pose plus de questions à mon âge. Si je commence à avoir peur alors que je suis un des spécialistes de ce genre d’exercice en France, alors ça devient grave. Bien sûr, il y a un rival de la pointure de Jérôme Coppel mais il est quand même à une vingtaine de secondes de moi au général. Si j’ai les jambes, la question ne se pose pas.»

publié le 6 février 2016 à 21h28
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