«Comment cette première victoire de la saison s’est-elle construite ?
Tyler (Farrar, son coéquipier) a fait beaucoup de travail à l’avant pendant l’essentiel de la course. Puis, dans le final, je voulais être dans la roue de Kristoff car c'était l'homme à surveiller. J’ai demandé à Edvald (Boasson Hagen) de rester derrière moi au cas où je perdais sa roue. Les Katusha de Kristoff étaient les plus nombreux dans le final donc ils ont logiquement pris les devants. Au moment du sprint, il me fallait absolument prendre l'intérieur du léger virage à droite, et c'est ce qui m'a permis de tenir jusqu'au bout.
C’est aussi le premier succès en 2016 de votre nouvelle équipe, Dimension Data…
Tu ne peux pas gagner au Qatar sans une grande équipe. Et pas seulement pour le sprint. Il faut une équipe forte tout au long de la journée. Les gars m’ont impressionné. Je suis vraiment heureux de leur apporter une victoire.
«Boasson Hagen peut prétendre au classement général»
Pourquoi vous n’avez pas gagné à Dubaï, la semaine dernière, et semblez plus à l’aise au Qatar ?
Ça n’a rien à voir. Ici au Qatar le vent qui souffle du début à la fin rend la course nerveuse et le nombre de coureurs à l'arrivée est beaucoup plus restreint. Il n’y a pas de sprint massif. Ici vous devez être très concentré toute la journée, vous ne pouvez pas vous focaliser sur les derniers kilomètres. Le sprint final y est moins rodé puisqu’il est très compliqué d'avoir un train complet jusqu'au bout.
Vous êtes leader du classement général, cela peut être un objectif jusqu’à vendredi ?
(Il fait la moue) Je ne sais pas trop. Il y a un contre-la-montre mercredi (11km) et ça ne me favorise pas, surtout à cette période de l'année. Vu qu'il est court ça aurait pu me convenir mais plus tard dans la saison. Dans l’équipe, nous avons Edvald Boasson Hagen (8e du général à 15’’) qui était dans le groupe d’une vingtaine de coureurs à l'avant aujourd’hui (lundi). S'il fait un bon chrono il peut prétendre au classement général.»