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Marcel Kittel : «Il était temps de changer»

Marcel Kittel a rejoint Etixx-Quick Step cette année. (crédit : Etixx-Quick Step) (D.R)
Marcel Kittel a rejoint Etixx-Quick Step cette année. (crédit : Etixx-Quick Step) (D.R)

Marcel Kittel a été présenté officiellement, ce vendredi à Calpe en Espagne, avec l'ensemble de sa nouvelle équipe, Etixx-QuickStep, après avoir quitté à l'intersaison son équipe de toujours, Giant-Alpecin. L'occasion pour le sprinteur allemand de revenir sur son choix.

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«On a déjà fait des entraînements spécifiques pour me lancer des sprints, Tom Boonen faisait même partie du dispositif»

«Comment s’est passé votre passage de Giant à Etixx-QuickStep ?
Dans le calme. Il n’y avait aucune raison de partir fâché avec mes anciens dirigeants et notamment avec Iwan Spekenbrink le manager de l’équipe. Chacun de notre côté, on avait compris qu’il était temps de changer. Ça s’est déroulé entre des personnes raisonnables qui savaient que ce choix était le meilleur pour le bien de tout le monde. 
 
Vous avez aussi choisi un sacré challenge en remplaçant Mark Cavendish chez Etixx-QuickStep.
Je ne viens pas ici pour remplacer Cavendish. Je suis Marcel Kittel et je ne veux surtout pas ressembler à quiconque, ni à Cavendish, ni à Greipel. J’ai été embauché pour ce que je sais faire le mieux, gagner des sprints à ma façon. Comme Marcel Kittel.

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Mais dans l’opération, vous avez perdu votre train, celui qui vous a permis chez Giant de gagner tant de courses.
Chaque équipe a sa culture propre, ses habitudes. Ce changement d’équipe me rend humble, je découvre des nouvelles têtes, une nouvelle ambiance. Tout est nouveau pour moi mais je sens bien que tout le monde veut travailler pour moi. On a déjà fait des entraînements spécifiques pour me lancer des sprints, Tom Boonen faisait même partie du dispositif. Ça m’a touché.
 
Vous sortez d’une saison 2015 blanche (une seule victoire contre quinze en moyenne entre 2013 et 2014). Avez-vous encore des doutes ?
Je sais que le virus qui m’a handicapé en 2015 a totalement disparu. Les doutes, j’en ai eu quand j’étais à l’arrêt, quand je regardais les autres gagner des courses que je gagnais avant. Maintenant, ma seule envie c’est de retrouver la compétition et me prouver d’abord à moi-même que je suis bien de retour. Une grande partie de mon métier m’a totalement échappé en 2015, j’étais à l’écart de tout sans aucune perspective de courir. Depuis que j’ai retrouvé l’entraînement en groupe durant le premier stage avec Etixx-QuickStep en décembre, j’ai déjà eu l’impression de revivre en tant que coureur.»

publié le 8 janvier 2016 à 18h18 mis à jour le 8 janvier 2016 à 18h24
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