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Tour d’Espagne – Frank Schleck : « J’ai toujours envie de me régaler »


"Je ne pars pas pour un podium, pas pour un top 10, j'espère avant tout me faire plaisir", ambitionne le Luxembourgeois. (Photo archives Julien Garroy)

Frank Schleck s’élance avec le rôle de leader pour le classement général de ce Tour d’Espagne. Même si ses ambitions se veulent modestes, le Mondorfois espère bien en surprendre plus d’un. «Du moment que je m’éclate…», raconte-t-il.

Vous voilà au départ de ce Tour d’Espagne, avec quels repères ?

Frank Schleck : D’assez bons repères car j’ai six semaines de préparation dans les jambes. Pendant la première semaine du Tour, une fois réglé mon problème de genou (NDLR : survenu pendant le Tour de Suisse, problème qui l’avait obligé à ne pas prendre le départ de la Grande Boucle), je suis allé en stage d’entraînement à Orcières Merlette (Hautes-Alpes) avec quelques coureurs de l’équipe.

Puis de là, j’ai rejoint ma famille pour quatre jours en Algarve. Même là-bas, j’ai pu poursuivre un bon entraînement, puis je suis parti aux États-Unis pour un nouveau stage en altitude avec à la fin le Tour de l’Utah (NDLR : qu’il termina quatrième). À la suite de quoi je suis revenu une petite semaine à la maison pour récupérer avant de repartir ici en Espagne.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

Tout va bien, hormis une petite blessure à la selle qui traîne depuis quelque temps mais qui est en passe d’être soignée. C’est forcément toujours un peu embêtant mais l’essentiel, c’est que la forme soit bonne. J’ai bien récupéré et j’espère donc faire une belle Vuelta.

Votre ambition au départ ?

Je ne pars pas pour un podium, pas pour un top 10, j’espère avant tout me faire plaisir et le reste suivra.

Le plateau étant aussi dense que celui d’un Tour de France, votre fraîcheur peut-elle vous aider puisqu’il ne s’agira pour vous que de votre premier grand Tour de la saison ?

C’est ce que j’espère, en effet. Je pense que je verrai si cela m’aura effectivement aidé en dernière semaine dans les dix derniers jours de course lorsque la course se jouera.

De toute façon, le profil extrêmement dur de cette Vuelta doit être fait pour vous plaire, non ?

Oui, le parcours est comme tous les ans, très dur. Je n’ai pas eu le temps de faire des reconnaissances mais oui, ça me plaît. Et puis il y a cette étape de fou du côté d’Andorre, ça devrait bien me plaire. Après, il faudra voir comment ça se déroule et comment les jambes vont récupérer.

À quel type de course vous attendez-vous ?

La chose que je sais, c’est que cela ne sera pas à nous de faire la course. On ne fera pas, chez Trek, la course que nous faisions il y a des années de cela sur le Tour. Même si j’ai consenti tous les sacrifices pour être prêt, je ne fais plus partie des favoris.

Moi, je le répète, j’ai surtout envie de me faire plaisir et je suis convaincu qu’avec cette façon de faire, ça va revenir. J’ai l’esprit tranquille car je sais que j’ai fait tout bien comme il faut pour donner le meilleur de moi-même. Je ne veux pas avoir de regret et j’ai toujours envie de me régaler.

Entretien avec Denis Bastien

A lire en intégralité dans Le Quotidien papier de ce samedi 22 août

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