Loïc Vliegen: «Je décompte les jours!»
Loïc Vliegen disputait ce mercredi sa dernière course en tant qu’espoir, avant de débuter comme pro au championnat de Belgique.
- Publié le 26-06-2015 à 08h55
Deux courses UCI étaient au programme de ce dernier mercredi. Halle-Ingooigem, qui fait office de dernière répétition avant le championnat de Belgique. Et Oetingen, en classe 2. Cette épreuve était la dernière à laquelle Loïc Vliegen prenait part en tant qu’espoir. Le Liégeois fera en effet ses grands débuts comme pro chez BMC, dimanche, au National de Tervueren. Interview avec ce prometteur coureur de 21 ans.
Loïc, dans quel état d’esprit allez-vous débuter, dimanche, au championnat de Belgique?
En étant très motivé! Je suis en confiance, car je suis content de mon début de saison chez les espoirs, qui a été parfait. À l’exception du Tour des Flandres de la catégorie, où je suis tombé alors que j’étais dans la bonne échappée, et de Liège-Bastogne-Liège espoirs, où il y a eu une erreur d’aiguillage et où je pouvais viser la victoire. Mais j’ai gagné d’autres belles courses (une étape du Tour de Bretagne en UCI 2.2, une étape de la Course de la Paix en Coupe des Nations, la classique Flèche ardennaise, une étape du Tour des Pays de Savoie samedi en UCI 2.2 et une kermesse, NDLR). Je suis donc satisfait. Même si je sais que le niveau pro, c’est tout autre chose: je dois tout y prouver.
Vous y avez déjà montré de belles choses lors de votre stage chez BMC, l’an passé, avec une 7e place à Londres et une 8e place au classement final du Tour de Norvège. Ce sont déjà des résultats!
Oui, c’est vrai. Mais pour moi, je serai vraiment pro quand je serai parvenu à obtenir une prolongation de contrat. Le mien va jusqu’à la fin de la saison 2017. Je vais devoir montrer ma valeur. Et cela commence dès le championnat de Belgique, à Tervueren, pour lequel je décompte les jours.
Cela veut dire que vous avez pris l’épreuve d’Oetingen, de ce mercredi, comme une dernière préparation?
Non, j’ai abordé cette course comme une épreuve que je voulais gagner. Je m’y étais classé deuxième l’an passé. Elle a un profil flandrien qui me convient bien. (NDLR: Loïc a terminé 7e de la course.)
Et le parcours du championnat de Belgique?
Je ne le connais pas, mais je connais bien la région, dans laquelle j’ai souvent couru. C’est souvent assez exigeant, sans être cependant comparable aux courses ardennaises. Je suivrai les consignes de l’équipe. Nous aurons Greg Van Avermaet, que je connais bien depuis deux ans. Il vient souvent s’entraîner avec nous dans les Ardennes. C’est un de ceux que je connais le mieux chez BMC. Avec Philippe…
Justement, Philippe Gilbert, on vous compare souvent à lui… Comment vivez-vous cette comparaison? Ce n’est pas trop de pression?
Non. C’est toujours bien d’être comparé à un champion pareil! Mais, je le répète souvent: un coureur de la classe de Philippe, il n’y en a qu’un tous les 30 ans. Je comprends la comparaison, car nous sommes dans la même équipe, nous sommes Belges, Wallons et même Liégeois! Et nous sommes le même type de coureur. Je fais aussi du vélo avec un grand sérieux, depuis que j’ai 15 ans (il a notamment été 3e du championnat d’Europe chez les juniors, NDLR). Mais j’ai encore énormément à prouver pour espérer, un jour, avoir le quart du palmarès de Philippe…
Vous allez débuter sur une épreuve de 250 kilomètres. Vous avez déjà fait autant en course?
Une fois. Lors de mon stage, en 2014, j’ai fait Paris-Tours. Cela s’était bien passé, je m’étais classé 27e . J’étais encore bien dans le final, dans les dernières côtes. Et comme j’ai désormais un an de plus, je me sens plus fort, plus résistant. J’espère donc que je pourrai me montrer à mon avantage ce dimanche, à Tervueren: je suis impatient d’y être!