Gilbert : «J’ai confiance pour la suite»

Philippe Gilbert a terminé troisième hier à Overijse et il est évident que son fan-club aurait aimé qu’il récidive comme l’an passé.

D.M.
Gilbert : «J’ai confiance pour la suite»
gilbert ©BELGA

Hier, il a habilement manœuvré derrière son équipier Ben Hermans, vainqueur en solitaire de cette Flèche Brabançonne. Mais il est évident que le leader de la BMC sur les classiques qui arrivent, Amstel, Flèche Wallonne et Liège-Bastogne-Liège, est en forme et que sa préparation, notamment au Tour du Pays Basque, est conforme aux ambitions qu’il peut afficher le week-end prochain, à commencer par l’Amstel.

Philippe, deux coureurs de chez BMC sur le podium, avec une première place pour Ben Hermans et vous, troisième, c’est quelque chose de satisfaisant?

Bien sûr, d’autant que je ne connaissais pas bien Ben Hermans avant qu’il nous rejoigne chez BMC. Ce qui est sûr, c’est que c’est un grand professionnel. Il m’a déjà rendu de fiers services par le passé et je pense que c’est bien à son tour de gagner.

Vous savez, je ne suis pas sûr, au moment où je vous parle, que Ben a bien réalisé ce qu’on avait fait pour lui derrière, quand il était seul devant. Quand on regardera les images, il verra qu’on l’a aidé, qu’on a assuré la couverture. Certes, je n’ai pas gagné, mais quand c’est un équipier qui le fait, c’est super. D’autant plus qu’il fait premier et moi troisième.

Tout cela n’empêche donc pas de vous montrer optimiste pour la suite.

Je savais que j’étais bien. Cela ne fait pas de doute. C’est aussi de toute façon bien joué de la part de Ben, c’est évident. Chez BMC, on est presque obligé de faire ce genre de choses en course. Je sais que je ne suis pas assez rapide pour battre des gars comme, par exemple, Matthews (NDLR: deuxième hier). En ce qui me concerne, je me suis un peu laissé enfermer à deux cents mètres dans le virage, mais il faut aussi savoir que ce sprint n’était pas pour la victoire. C’est toujours un peu différent.

Philippe, votre condition est donc au top, comme vous le vouliez?

Je vais dire que j’ai pas mal d’expérience et que je sais comment m’y prendre pour être bien, aussi bien physiquement que mentalement. Au moins, j’arrive à me donner toutes les chances pour être bien en vue des classiques ardennaises.

Vous vous sentez plus fort encore que l’an passé?

Je ne sais pas, c’est en tout cas ce qu’on me dit dans l’équipe. Ils sont peut-être allés voir mes données d’entraînement (rires). Cela me donne confiance pour tout ce qui suit, d’autant qu’on a quatre coureurs sur le flanc chez nous. L’équipe gagne, c’est bien, je suis aussi payé pour gagner, j’ai aussi la pression de l’équipe.

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