Wellens: "J’irai au Tour mais pas pour le général"
Tim Wellens, qui a prolongé jusque fin 2017, veut gagner une étape de la Grande Boucle.
- Publié le 09-12-2014 à 20h49
- Mis à jour le 10-12-2014 à 09h58
Tim Wellens, qui a prolongé jusque fin 2017, veut gagner une étape de la Grande Boucle. C’est un signe qui ne trompe pas : le nombre de demandes d’interviews de Tim Wellens a sensiblement augmenté. Hier, lors de la première journée ouverte aux médias du stage de son équipe Lotto-Belisol à Bénicassim, il était un des plus prisés. Au sein de la formation belge, où il a prolongé jusqu’en 2017, on sent que le Limbourgeois de 23 ans a changé de statut. "On lui a rapidement proposé de prolonger, avec un meilleur contrat, car on veut travailler sur du long terme avec lui", évoque Marc Sergeant.
Tim, vous avez prolongé jusque fin 2017 chez Lotto-Belisol. Pourquoi ?
Parce que je me sens bien ici, c’est comme une famille. D’autres équipes étaient également intéressées, mais mon choix a été vite fait. J’ai toujours reçu une chance chez Lotto-Belisol que je n’aurais peut-être pas reçue ailleurs. Et le contrat qu’ils m’ont proposé, c’est une forme de respect à mon égard.
Après une très belle première saison en 2014, qu’espérez-vous l’an prochain ?
"J’ai eu une très belle année, avec une victoire d’étape et le classement général de l’Eneco Tour, mais aussi 4e du Tour de Lombardie. Mais je dois faire mieux l’an prochain. Je ne veux pas me contenter de faire une saison identique. Par exemple, j’ai bien roulé les classiques wallonnes cette saison mais sans y faire de résultats. Je veux en faire l’an prochain."
Quels seront vos principaux objectifs ?
"Je vise d’abord Paris-Nice, et puis les Ardennaises. Après, je penserai au Tour."
Où vous ferez vos grands débuts. Dans quel rôle et avec quelle ambition ?
"J’ai vraiment très envie de le rouler : c’est la plus grande course du monde ! Je ne vais pas y aller pour un classement général. Je vais opter pour une course offensive, com- me au Giro, et essayer de gagner une étape."
Qu’est-ce que 2014 a changé pour vous ?
"J’ai pris beaucoup de confiance. Je me sens bien plus fort depuis le Tour d’Italie. Tout le monde dit qu’après un grand Tour, on roule mieux et je l’ai ressenti. Notamment à l’Eneco Tour, que j’ai gagné. J’ai aussi reçu de plus en plus de respect et de confiance au niveau de l’équipe. Et encore plus après mes victoires. Je suis désormais un des leaders."