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Alberto Contador : «Beaucoup d'options pour attaquer»

Alberto Contador après sa victoire lors de la Vuelta 2014
Alberto Contador après sa victoire lors de la Vuelta 2014

Alors qu'il a prévu de doubler Giro et Tour de France en 2015, Alberto Contador a estimé que le parcours de la Grande Boucle était le «plus dur des dernières années».

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Quelle fraîcheur au départ ?

Comme Chris Froome, Alberto Contador a fait l’impasse sur la présentation du parcours du Tour 2015, mais, contrairement au Britannique, le grimpeur espagnol n’imagine pas zapper la Grande Boucle l'année prochaine. Le leader de Tinkoff se prépare une saison chargée car il a déjà prévu de doubler Giro et Tour de France. Un beau défi au vu de la première semaine : «Il faudra être dans un bel état de forme dès le départ car le Tour commence par un chrono assez court mais qui fera quand même des écarts», a-t-il estimé. «En même temps, il faudra garder de la fraîcheur jusqu’à la dernière semaine. C’est le parcours le plus dur des dernières années.» Le défi sera ardu puisqu’aucun coureur n’a réussi à gagner Giro et Tour depuis Pantani en 1998.

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Quel équilibre avec Sagan ?

Sur les neuf premiers jours de course, le Pistolero souligne «les deux arrivées en côte (Huy et Mûr-de-Bretagne) où on peut faire plus d’écarts que sur des cols assez longs». «Il faudra avoir une équipe forte pour être bien protégé, ajoute-t-il. Ce sera le cas aussi sur les étapes de pavés. D’ici là, il faudra voir quelle sera la difficulté de cette étape.» L’enjeu de la première semaine au sein de l’équipe Tinkoff sera de trouver l’équilibre entre les ambitions de Contador, qui voudra minimiser les écarts sur ses rivaux, et celles de son nouveau coéquipier Peter Sagan, qui chassera les étapes, presque tous les jours. Surtout que le chrono par équipes (9e étape) nécessitera une équipe «au complet et en pleine possession de ses moyens», dixit Contador.

Quelle importance pour les Pyrénées ?

Après un premier regard sur le parcours, Alberto Contador, vainqueur du Tour en 2007 et 2009, pense surtout à la difficulté des Alpes en troisième semaine. «Les arrivées au sommet dans les Pyrénées seront très importantes, tout comme celle de Mende que je connais bien (il avait attaqué et distancé Andy Schleck sur le Tour de France 2010, ndlr), juge-t-il. Mais il sera primordial de bien récupérer pour les Alpes.»

Quelle stratégie dans les Alpes ?

Avec cinq journées dans les Alpes, dont trois arrivées au sommet (Pra-Loup, La Toussuire et l’Alpe d’Huez), une étape toujours nerveuse à Gap et un final inédit vers Saint-Jean-de-Maurienne, Contador se montre prudent : «Ces étapes seront compliquées s’il faut défendre la première place mais elles offriront beaucoup d’options tactiques s’il y a besoin d’attaquer.» L’étape de l’Alpe d’Huez, avec le Télégraphe et le Galibier, est la réplique d’une journée folle en 2011 où le Pistolero - distancé au général - avait flingué d’entrée. Il avait précipité la chute du Maillot Jaune Thomas Voeckler mais il n'avait pas gagné à l'arrivée. Il n'était même pas sur le podium à Paris.

Patron de l'équipe Tinkoff-Saxo, l'homme d'affaires russe Oleg Tinkov a assuré sur Twitter qu'il gardait toute confiance pour le doublé Giro - Tour envisagé par son leader Alberto Contador : «Cela demande néanmoins une préparation longue et difficile.»

publié le 22 octobre 2014 à 15h03 mis à jour le 22 octobre 2014 à 16h57
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