Publicité

Nibali : «Je réaliserai peut-être sur les Champs-Elysées»

Panoramic

4ed’un chrono dominé par l’Allemand Tony Martin, l’Italien défilera à Paris avec près de 8 minutes d’avance sur le duo français Péraud-Pinot.

Vincenzo Nibali, le leader de l’équipe Astana, deviendra, ce dimanche sur les Champs-Elysées, le 7eItalien sacré sur le Tour de France après Ottavio Bottechia (1924, 1925), Gino Bartali (1938, 1948), Fausto Coppi (1949, 1952), Gastone Nencini (1960), Felice Gimondi (1965) et Marco Pantani (1998). A 29 ans, il entre dans la légende. Vainqueur de la Vuelta 2010 et du Giro 2013, le Sicilien rejoint Jacques Anquetil, Felice Gimondi, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Alberto Contador parmi les vainqueurs des trois grands tours (Espagne, France, Italie). Le requin de Messine s’est longuement confié en conférence de presse. Extraits.

Nibali vs Pantani : «C'est difficile de faire une comparaison entre Pantani et moi. Si je ne me trompe pas, il a gagné son Tour dans la dernière semaine. Pour moi, c'est tout le contraire. J'ai pris le maillot jaune après deux journées.»

Vuelta, Giro ou Tour ? «C'est la Vuelta(2010) qui m'a donné l'assurance de lutter sur le Giro et le Tour. Le Giro(2013) a été très important, devant le public italien, mais le Tour c'est encore plus. Tout le monde regarde le Tour, c'est plus fort encore, c'est plus beau. Et puis, sans dévaloriser le Giro, le niveau est encore plus haut.»

Entrée dans l’histoire : «C'est important pour moi mais il n'y a pas que le Tour. Ces champions ont gagné d'autres courses. Quand je suis arrivé pour la première fois sur le Tour, ma plus grande émotion était de penser aux Champs-Elysées, à l'Arc de Triomphe, à la Tour Eiffel, au public français, parisien...»

Le Tour en quelques mots : «Spectaculaire, magnifique, très différent des précédents que j'ai couru. Il était presque sur mesure pour moi avec des montées déjà difficiles dans la première semaine. Le Tour était fatiguant et c'est encore difficile d'expliquer ce que je ressens. Je trouverai sans doute les mots dans quelque temps et je me dirai : "j'ai vraiment fait tout ça moi..." Je réaliserai peut-être mieux sur les Champs-Elysées.»

S'il n'y avait pas eu tous ces contrôles (antidopage), je n'en serais peut-être pas là aujourd'hui

Rayon de soleil dans un cyclisme transalpin en crise : «Malheureusement, je ne pense pas que ce soit un problème de jeunes coureurs, de talents. C'est plutôt lié à la crise économique, aux sponsors. J'ai vécu ça dans mes anciennes équipes. Pour prendre un seul exemple, mes parents avaient deux petits magasins qu'ils ont dû regrouper en un seul.»

Et maintenant : «Il y a encore des courses que je rêve de gagner. Le Tour de Lombardie, où je n'ai jamais eu beaucoup de chance jusqu'à présent, le championnat du monde, Liège-Bastogne-Liège. Ce sont des courses dans lesquelles j'ai essayé de donner mon meilleur mais je suis plus à l'aise dans les courses par étapes.»

Comment convaincre le public que le lauréat du Tour est propre : «J'ai un grand plaisir à raconter mon histoire, mes racines, tous les sacrifices que j'ai consentis pour arriver là. J'en suis très fier. Il y a eu beaucoup de progrès depuis 2008(son 1erTour, NDLR), les contrôles, le passeport biologique. On voit les résultats. S'il n'y avait pas eu tous ces contrôles, je n'en serais peut-être pas là aujourd'hui.»

Envie d’un rendez-vous avec Froome, Contador, Quintana : «Oui, et même Wiggins, même si j'ai vu qu'il allait plutôt se consacrer à la piste, mais pourquoi pas...»

Le Tour de France en images :

Diapo
Sujet

Nibali : «Je réaliserai peut-être sur les Champs-Elysées»

S'ABONNER
Partager

Partager via :

Plus d'options

S'abonner
Aucun commentaire

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !