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Cyclisme Jean-Christophe Peraud : « Des étapes qui font peur »

Le coureur de 37 ans, toujours licencié au Creusot Cyclisme, vise le meilleur classement de sa carrière sur le Tour où il a connu des hauts et des bas.
Recueilli à Leeds par Philippe COURT - 06 juil. 2014 à 05:00 | mis à jour le 06 juil. 2014 à 07:24 - Temps de lecture :
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Les pièges de la première semaine tempèrent pour l’heure les ambitions de Jean-Christophe Peraud.  Photo PQR/L’Est Républicain
Les pièges de la première semaine tempèrent pour l’heure les ambitions de Jean-Christophe Peraud. Photo PQR/L’Est Républicain

Que redoutez-vous le plus sur le Tour de France que vous disputez pour la quatrième fois ?

« Cette première semaine. Clairement, ce sont des étapes qui font peur comme celle d’aujourd’hui qui s’annonce piégeuse et où il va y avoir des chutes. J’espère que nous ne serons pas dedans. On est allé la reconnaître, les bosses sont particulièrement raides et les routes très étroites. Si la pluie s’en mêle, ça risque de faire des dégâts. C’est ce que je redoute. En 2012, j’avais passé mon temps par terre et ce n’est pas la manière dont j’envisage ce sport ».

L’étape des pavés vous cause-t-elle aussi des tracas ?

« Elle crée de l’appréhension, c’est sûr. Ça va se jouer avant tout sur le placement. 20 équipes vont vouloir mettre leur leader dans les dix premières places du peloton et il n’y aura pas d’espace pour tout le monde. Il y aura des chutes, des cassures et des écarts. »

Votre difficile Critérium du Dauphiné a-t-il entamé votre confiance ?

« Je pense que c’est allé crescendo et j’ai fait une belle dernière étape qui m’a rassuré. Le chrono du championnat de France, sans être exceptionnel, était convenable et j’ai l’impression d’être sur la bonne pente. Le Tour, ça dure trois semaines et il faudra être très fort sur la deuxième et la troisième. Sur la première, il ne faudra pas perdre de temps mais je pense que ça va finir de m’entraîner. »

Comment voyez-vous votre collaboration avec Romain Bardet ?

« On va faire notre course tous les deux au début et les circonstances décideront de la manière dont nous la ferons ensuite. La première difficulté du Tour, c’est d’y arriver dans une forme optimale. Il se joue avant tout à l’entraînement et après, les aléas de la course font le classement. »

Avez-vous effacé le souvenir de votre terrible journée l’an dernier à Embrun ?

« Revoir les images ne me fait pas particulièrement plaisir. Elles ont été diffusées à la présentation du Tour et on ne peut pas dire que j’ai sauté au plafond mais dans ma tête, c’est oublié. C’est dommage car je me sentais très bien et j’allais sans doute réussir mon meilleur Tour. »

Vous avez prolongé votre contrat de deux ans, quelle est votre motivation ?

« Disputer une fois le Tour d’Italie pour dire d’avoir participé aux trois grands tours. Être au départ de Paris-Roubaix me fait aussi rêver mais je n’ai pas le gabarit. Il y a des courses que je ne ferais pas dans ma carrière mais les trois grands tours, c’est quelque chose de beau ».

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