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Péraud : «Je suis arrivé au top de ce que je peux faire»

Jean-Christophe Péraud lors de sa victoire au Mont Faron (L'Equipe)
Jean-Christophe Péraud lors de sa victoire au Mont Faron (L'Equipe)

Quatrième de Tirreno-Adriatico où il a rivalisé avec Contador et compagnie, Jean-Christophe Péraud sera le favori du Critérium International ce week-end en Corse.

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« Jean-Christophe Péraud, après votre quatrième place à Tirreno-Adriatico, êtes-vous le favori du Critérium International ?
On me pose la question depuis le début de semaine. Je ne dirais pas que je suis le favori. Je n’ai jamais gagné le Critérium International.  Il y a quelque chose à faire pour moi. Il y aura d’autres coureurs en forme. Je me méfiais de Vincenzo Nibali (finalement forfait, ndlr). C’est vrai que j’aime bien ce format de course avec un petit chrono et une arrivée.

Comment voyez-vous l’étape pour grimpeurs ?
J’aime bien l’ascension (du col de l’Ospedale) même si ça finit avec une partie un peu plus roulante. Il ne faut pas attendre le dernier kilomètre pour attaquer car ça risque de finir avec un sprint dans un petit groupe.

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Êtes-vous surpris par votre début de saison ?
Non, je dirais que c’est sensiblement équivalent à l’année dernière où j’avais gagné le Tour Méditerranéen et fini 3e de Paris-Nice. Mais, c’est sûr que quand je me suis pointé au départ de Tirreno, je n’envisageais pas du tour de faire quatrième.  A Tirreno, c’est la première fois où j’ai senti que je pouvais être acteur dans une course avec les tout meilleurs. Je me suis fait plaisir dans le mur (avec un passage à 30 %), c’est un peu ma spécialité vu que je viens du VTT. Ça ne m’a pas gêné du tout.

A 36 ans, progressez-vous encore ?
Non, à mon âge, je ne progresse plus. Je suis arrivé au top de ce que je peux faire. Je suis dans un bel état de forme et j’essaie de surfer sur cette vague.

Qu’est-ce qui peut faire la différence alors ?
Je suis peut-être un peu moins timoré que quand je suis arrivé dans le peloton. Et puis, il y a la réussite du groupe. Les saisons où on avait moins de victoires, j’étais plus sur la défensive pour assurer des points au classement général. Là, je peux tenter plus volontiers, je peux être plus attaquant. Ça m’enlève de la pression.

Comment s’articule le programme de votre saison ?
Le premier bloc de ma saison va jusqu’au Tour de Romandie, avec le Tour du Pays Basque auparavant. Ce sont mes gros objectifs. Ensuite, il y aura des stages en montagne avant le Dauphiné et le Tour de France. Pour le Tour, je ne compte pas changer de préparer. Je reste dans mes habitudes.

La victoire d’Alberto Contador vous a-t-elle impressionné ? Redevient-il un favori potentiel pour le Tour de France ?
Sur l’arrivée au sommet, je n’ai pas vu un extra-terrestre. Il m’a plus impressionné dans son échappée dans la vallée. On était à cinq derrière lui et il a réussi à creuser des écarts. J’ai été moins impressionné par Contador que par Froome l’an dernier dans la montée du Critérium International. Il avait fait vraiment mal. »

«A Tirreno, c'est la première fois où j'ai senti que je pouvais être acteur dans une course avec les tout meilleurs.»
«J'ai été moins impressionné par Contador que par Froome l'an dernier dans la montée du Critérium International.»
publié le 28 mars 2014 à 12h30 mis à jour le 28 mars 2014 à 14h30
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