Lauréat du Circuit des 4 Cantons ce samedi, Anthony Maldonado a (déjà) signé son troisième succès de la saison. Impérial au sprint, il a devancé l’ancien professionnel Benoît Drujon (VC Toucy) et Sébastien Bergeret (C4RC Roanne). Une victoire en forme de revanche après sa récente chute sur le Grand Prix Souvenir Jean-Masse - première manche de la Coupe de France DN1 - et sa deuxième place sur le Grand Prix du Pays d’Aix. Pour www.directvelo.com, le coureur de l’AVC Aix-en-Provence revient sur cette victoire, et sur la deuxième manche de Coupe de France qui arrive à grands pas. 

 

DirectVélo : Comment s’est déroulée la course aujourd’hui ? 

Anthony Maldonado : J’avais pour consigne d’aller dans les coups tout de suite. C’est ce que j’ai fait. J’y ai laissé quelques cartouches mais finalement, j’ai réussi à prendre un coup de onze coureurs au bout de 90 kilomètres. L’écart est monté jusqu’à 1’10’’. Ensuite, nous avons été rattrapés par huit autres coureurs. Ça s’entendait bien, mais sans plus. Il y en a qui sautaient des relais comme on était beaucoup. A moins de 30 kilomètres de l’arrivée, nous sommes rentrés sur le circuit final et le groupe de tête s’est coupé en deux. Loïck Lebouvier était dans le premier groupe mais moi, je me suis retrouvé dans le deuxième. Nous avons été repris par le peloton. 

 

Et c’est là que l’AVC Aix a décidé de mettre en route ? 

Les collègues m’ont demandé comment je me sentais. Ils m’ont fait confiance et ils m’ont bien protégé tout le long du circuit final. Le CR4C Roanne a pris les choses en main pour Jimmy Raibaud. A partir de là, je me suis dit qu’il serait le coureur à suivre et j’ai pris sa roue au dernier passage sur la ligne. On est rentré sur les échappés et il ne me restait plus qu’à me concentrer sur le sprint final. Renaud Pioline et Mathieu Delarozière ont fait un super boulot pour moi. Ils m’ont parfaitement emmené. Raphaël Verini lui aussi m’avait beaucoup protégé dans le final. Je n’ai pas pris l’initiative de lancer le sprint, mais j’ai pu déborder mes derniers adversaires à 100m de la ligne. Et j’ai finalement pu gagner, avec Benoit Drujon qui doit terminer au niveau de ma roue arrière.

 

« ON ESPERE SE RATTRAPER A BUXEROLLES »

 

Il était important pour toi de décrocher un succès après les déceptions du GP Souvenir Jean-Masse et du GP du Pays d’Aix ? 

Oui, j’avais besoin de retrouver cette confiance et la victoire, même si au Jean-Masse, ce n’était pas faute de ne pas être en forme. Et puis, le lendemain au Pays d’Aix, j’étais dans la bonne échappée ! Mais je n’étais pas aussi bien qu’au Jean-Masse et je me suis fait surprendre dans le final. Mais c’est vrai que depuis le début de saison, j’ai rarement été battu à l’occasion d’un sprint massif. Il faut dire que les gars bossent bien pour moi. 

 

Cela va encore plus inciter tes directeurs sportifs à jouer ta carte personnelle en course… 

Non car il faut aussi que ça tourne ! C’est aussi pour cela que j’essaie de prendre des échappées. Je ne peux pas me contenter de laisser les autres faire le boulot en début de course et rester dans le peloton en attendant le sprint. Ce n’est pas toujours aux mêmes d’aller dans les échappées. Encore une fois, il faut que ça tourne. Moi aussi je dois aller à l’avant pour que ça puisse éventuellement profiter aux autres.

 

Quelles seront les ambitions de l’équipe le week-end prochain sur la deuxième manche de Coupe de France ? 

A Buxerolles, on espère faire un bon résultat. Il faut dire que l’on n’avait pas eu de chance sur le Jean-Masse et on espère se rattraper. Si la chance est avec nous, on devrait faire un bon truc... Je sais que le parcours peut me convenir. Je l’avais déjà fait il y a trois ans avec Martigues, et j’y avais pris la septième place (victoire de Benoît Drujon, NDLR). C’est sûr que l’on n’a pas commencé la Coupe de France de la meilleure des façons et qu’on n’est pas très bien placés pour l’instant, mais ça peut vite changer ! 

Crédit Photo : Marine Grolier