A peine rentré d'Argentine où il disputait le Tour de San Luis, Florian Guillou a appris la bonne nouvelle : "Bretagne Séché Environnement" disputera le prochain Tour de France. Reste maintenant au Finistérien à se distinguer pour faire partie des neuf coureurs qui auront la chance de prendre le départ, le 5 juillet à Leeds en Angleterre.
Ou étiez-vous quand on vous a appris la bonne nouvelle ?
"Nous avons eu une journée chargée. La nuit dernière, nous étions dans l'avion entre San Luis et Paris. On est arrivé à Paris ce matin. Dans la foulée, on avait une séance photo au siège du bureau de Séché Environnement à Montparnasse. Et, ce soir, on a pris le bus pour rentrer en Bretagne. C'est dans le bus qu'on a appris la bonne nouvelle par le chargé de communication du Groupe Séché".
On imagine la réaction de l'équipe...
"On a tous sauté de joie. On est très content, c'est une super nouvelle. Disputer le Tour de France, c'est le rêve de tous les coureurs de l'équipe. On a tous envie d'y participer et cela peut être réalisable cette année. On l'apprend tôt dans la saison, c'est vraiment génial".
Vous vous y attendiez un peu ou était-ce une vraie surprise ?
"On était assez confiant cette année parce que, sur les quatre équipes qui pouvaient être invitées, on voyait mal comment ASO ne nous aurait pas pris. Cela aurait été un peu injuste. On avait quand même cette sélection dans un coin de nos têtes, on y songeait. La nouvelle est venue confirmer ce qu'on pensait. Autant, l'an passé, on savait que ça allait être compliqué, autant cette année, avec quelques équipes qui s'étaient retirées, la voie était dégagée pour nous".
Sur les 16 coureurs de l'équipe, seuls neuf seront retenus pour le Tour...
"Eh oui, il y aura sept malheureux quand même ! Toute l'équipe ne fera pas le Tour. Il va falloir qu'on se batte pour la sélection... Après, cela reste un travail collectif. Plein de choses vont entrer en jeu dans la sélection. Et, au final, ce sera au directeur sportif de décider".
L'équipe BSE disputera Paris-Nice (*) : ce sera une épreuve test pour vous ?
"Pas seulement. Il y aura aussi le comportement du début de saison et jusqu'au mois de mai. Après, le directeur sportif nous connaît. Il connaît les qualités de chaque coureur, cela fait deux-trois qu'il nous suit".
Ce soir, ça va être un peu la fête ?
"Eh bien non pas vraiment. Les gars rentrent chez eux. Nos voitures sont à la gare de Rennes depuis 15 jours. J'habite Brest, donc je vais faire la route tard ce soir".
* : Paris - Nice (du 9 au 16 mars 2014)
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